Au jour le jour 408
Au grand jour, la force des questions porte le nom de malice, et les baigneuses qui sont des héroïnes, tantôt claires, tantôt sombres, jouent les saintes nitouches, l’absurde comédie de vivre ;ce sont aussi elles qui nous bercent, qui se jouent de nous, qui rient à nos faces, et ces reines d’aubes, au premier tourment, cherchent un julot, un ami, pour s’affirmer dans un décor où il faut parler, être au meilleur de son temps, dans la geste d’une inconnue qui a survécu à ses plus mauvais rêves.
Aux simples remarques, les déclamations et les déclarations suivent, nous viennent aussi des ciseaux de langue pour rétablir sereinement le réveil des pères aveugles, prédestinés à nous tourner le dos ;quant à la grande lessive du cœur, au nettoyage des carreaux, à la rencontre fortuite de deux sourires, qu’ils restent ce qu’ils sont :deux torts, qui à l’heure de se taire mettent leur impudeur bien en vue, pour des voyageurs égarés et qu’on a rendu sourds aux derniers échos de l'ancestrale rumeur d'aimer.
Quand dans l’incendie, les filles gobeuses de réveils et ports élémentaires ont des cruautés d’épées nues, je me vois en chevalier que les plaies ont arrêté aux stations sans fleurs, j’épingle un paon sur ma poitrine, et ma secrète félicité devient un brûlot habituel. Dans ce silence où même la mort s’oublie, je vois mon frère sur une tour, c’est un temps de neige, et les scorpions bouffeurs de lune ont plus de plaisirs et d’artifices que toutes les putains penchées aux fenêtres des wagons. Ma mélancolie est une saison sans jugement, sans intention, rien ne vient à ma gloire, pas même cette grande armée que les antiques feux ont brûlé sur les places impériales. Je répète le théâtre de l’avenir et pleure sur le passage du nocher.
La mémoire n'est qu'un doute captif que nous entretenons pour des bilans interminables. Eliminés de l'intérieur à nos vieilleries et ses fantômes ,aux nombres éclatants nous avons cette façon d'ajouter tous les objets de nos anciens désirs, leur adjoignant la croissante épaisseur d'un cœur jauni de aux souverainetés du vide . Ma mémoire n'aura pas d’entrejambe, est-il raisonnable dans la pensée de la juger indigne d'arriver à ses lèvres. Moi seul a gardé par devant elle cette fatigue agrandie , lui dictant de rester là où elle se trouve, dans des détachements, là où les filles avant que je les eusse voulues nues se rengorgeaient d’esclavage et de reptation.
Les inutiles répétitions entourées de précieux fils ne sont pas des plaintes et plantes décoratives, ne vont plus aux prières efficaces, c’est déterminent certes, mais pas implacable, surtout lorsqu’on cherche à atteindre la parfaite oreille, celle qui va jusqu’aux étangs qui servent d’entre deux, et qui prennent un aspect blafard qu’on déplace vers le marteau, du coté du réservoir à grains où l’on peut entreposer ce qui nous rend fécond aux éthiques, cette version en miniature qu’on déplace minutieusement en divers endroits, notamment ceux qui sont propres à la moquerie, ceci n’a rien d’un enfermement, la bêtise a beau s’y enfoncer, elle ne restera sur place que le temps d’un effet d’annonce, pour le reste il suffit qu’on remplisse sagement nos papiers d’identité.
Sans doute faut il douter
Et redouter encore
De ce qui nous remplit
De sombres agissements
Nos grandes épidémies
Nos grandes jérémiades
De ce peuple qui fuit
Aux dernières aubades
Sans doute faut il jeter
Par delà nos jointures
Cette force immobile
Qui nous tient en droiture
Et que nous croyons vive
A tant mal exister
Qu’il n’est d’autre stature
Que de se remembrer
Pour des surcroîts de vivre
Aux multiples endroits
Où à peine ulcérés
Nous ne restons plus cois
Si bien qu’à découvert
Nous parlons délivrons
Des mots à la manière
D’un terrible larron
Qui de ses bras en croix
Voudrait comprendre l’orbe
Mais tout n’est qu’angulaire
Tout n’est plus qu’une arête
Et la terre se referme
Sur cette autre offensive
D’un dieu qui n’intervient
Que pour mettre à couvert
Son fils son noble fils
Qui aura tant souffert
De ne pas prendre l’homme
En dernière demeure
A la table où les hôtes
De mauvaises manières…
Je parle pour délivrer ces animaux chargés de sel que ma bouche a altérés en temps de guerre, je parle pour que toutes les hontes proposées à la hâte surviennent dans ces mots qui gouttent comme du blasphème, je parle pour demander pardon à ces filles vouées aux mascarades, je parle pour des tueurs confis dans leur mensonge et qui se tendent avec des accents de droiture et de larves, je parle pour le tintement, le lourd conciliabule d’un malade entretenu, qui regarde vers l’avenir avec des yeux perclus de solitude et de tort, je parle pour le foutoir des anges, l’écho de leurs appels qui commencent dans le grâce de quelqu’un qui se meurt et se clôt dans les archipels de nos incohérences.
Ces jours sur la paillasse, tu les convertis en heures glorieuses, mais ta voix n’est plus sûre de sourdre aux oreilles des voisins. Comme tu te baignais toujours en des eaux sablonneuses, il te vint des apathies, et avec tes yeux qui délogeraient un diable pris sous l’écorce, tu ne me regardas plus. Aujourd’hui tu ressembles à quelqu’un qu’on a cherché à étrangler et qui a combiné le mot foutre et le mot dieu pour aller dans des divertissements imbéciles, ceux de basculer dans ses instincts. Dans cette nuit terreuse et terrible, c’est toute ta vie qui s’efface, et tes cris sont les signes d’une menteuse assermentée prise dans les plus viles des contagions. Tu vas, tu veux dormir, mais dans ce silence chargé de toutes les glaciations, de celles que tu as mises en vrac, mais il y a trop de parallèles, et tu pleures.
Les inutiles répétitions entourées de précieux fils ne sont pas des plaintes et plantes décoratives, ne vont plus aux prières efficaces, c’est déterminent certes, mais pas implacable, surtout lorsqu’on cherche à atteindre la parfaite oreille, celle qui va jusqu’aux étangs qui servent d’entre deux, et qui prennent un aspect blafard qu’on déplace vers le marteau, du coté du réservoir à grains où l’on peut entreposer ce qui nous rend fécond aux éthiques, cette version en miniature qu’on déplace minutieusement en divers endroits, notamment ceux qui sont propres à la moquerie, ceci n’a rien d’un enfermement, la bêtise a beau s’y enfoncer, elle ne restera sur place que le temps d’un effet d’annonce, pour le reste il suffit qu’on remplisse sagement nos papiers d’identité.
Le mauvais entrain et la longueur des mois ont un caractère ancien, aucun rayon pour un beau dessein, je suis plombé par de mauvaises dispositions, juste un cordon pour une hygiène d’où je compte tirer parti pour entrer dans la vague humaine qui va jusqu’au plus haut point du ciel, métal malléable comme ces arbres hargneux tendus sous la mitraille, mon expérience est doublée d’un pion qui fait du sur place, ce qui ne me rend pas svelte, je suis tel un emballage sous pression, auteur de ragots et de papotages qui vont jusqu’aux stèles et vasques mortuaires, ma musique est une absence de gêne, une ivrognerie de plus, cette nuit je vais lire un missel en commencent à la page quatre vingt trois.
J’observe l’incriante
Douleur de relever
Ma vie en sombrières
En hivers reportés
Goulots d’étranglements
De noces infécondes
Où des noms parallèles
Evoquent un lointain monde
Qui repousse le jour
Comme on bat une porte
Pour entrer en demeure
Au giron qui vit naître
L’enfant cet incertain
Qui ne saurait mentir
Que devant un tableau
Un second repentir
Voile dressée devant
Un chevalet que sert
Un maître ébouriffé
Recouvert de poncifs
Et vouloir disparaître
Est comme une offensive
Quelque chose de douteux
D’honnête et de divin
Mais restera ce corps
Contraint à l’épouvante
De rester absolu
Debout et inconstant
Enchâssé en amours
Putrides et déloyales…
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Et vous aux grandes frondes
Au temps passé aux foudres
Vos brumeuses lueurs
Vous ont-elles méconduit
Vers le sel et le sang
Avec des cris de faim
Comme pour une autre lutte
Ou un autre destin
Gonflée d’amères rites
Ancestraux et turpides
Comme un souffle qui meur
tAux mouvements passés
En impossibles quêtes
En soi même ressassées
Je sais ce temps perdu
A l’encontre de soi
Qui n’est pas résolu
Est reste dans l’effroi
Comme on rentre au vestiaire
Plein de larme de sueur
Que le terrain conquis
Ne fut qu’un cimetière
J’attire encore ici
Tout altéré de vous
Ma soif de vous connaître
Et d’abjurer mes sens
D’une liberté moquée
D’une joie trop saugrenue
Et que j’aurais posées
Entre vos mains violettes
Où coule le vin de messe
Et celui d’autres treilles
Quand vous étiez encore
Un ange rituel…
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