Au jour le jour 174
Celle qui va à mes soins est la première en moi
Elle est dans ma réserve au fleuve le plus vaste
Et je sais ses alliances quand elle pose son pas
Dans la houle de mes sens que l’océan dévaste
Toute nouvelle terre est pour elle entrouverte
Et du lointain désir reconnu en l'espèce
Son immense silhouette m’est une ancienne perte
Qui tire sur mes longs traits toute une sécheresse
Et je l’attends amer de milliers d'amertumes
D’avoir été bandé aux faux feux du savoir
Portant en tête un ange et aux reins cette écume
A son souffle couvert par tous les aux revoirs
Ne suis libre pourtant de ses vieilles possessions
Ma langue ne porte pas elle n’a plus ce prodige
De lui dire mes ouvrages dans l’infecte partition
De ce tireur couché qui n’a aucun vertige…
Au sommeil animal à disperser dans la nuit, l'appel de la marqueuse vient d’une pierres lancée de cette fronde aux mains d’un immonde médecin malade de lui même, et chaque homme d'un peuple dégraissé est dans l'effort de ses franchises infectes, la nuit n'est plus à la fraîcheur et le rêve n’est pas à la haute cime, à la connaissance de délices anciens, des promesses diffuses nous échappent sans éveiller celui qui dort aux portes des obscures échoppes, et l'accompagnement de la femme aimée vaut le prix d’une palme d’airain, la querelle ,la flamme et le gouffre sont des cendres où se font des naissances sans vitalité, et c'est en décroissant que l’humain nécrosé va vers la mort avec dans les mains un missel, une lingerie fine et une émeraude au front.
Défaillance de la pure consumée où s’insinue une chair bienveillante régénérée au ventre central des nouvelles lunes, les marées roulent des pierres polies et la vague du matin va à la sépulture ou au dernier exil, l'homme des hautes races est dans l'orage vaillant , seul contre les irritables éléments, il est amer comme celle aux terribles accommodements qui demande à chacun de n'aller que vers les plus basses des gestions, là où la reculade,la réconciliation sont un autre entendement, nul écho ne nous détient, ne nous distrait de nos activités d’où monte cette insane propreté, et tant d'entendre dans les processions geindre les trolls sanglés dans une nasse nous dévie de notre existence.
Nous revenons à la sainteté reconnaissable par sa gravité de lampe éteinte et c'est une mèche qu'il faut freiner afin qu'elle ne fasse fuir la nuit de nos basses graduations, celui qui se meut le premier est couvert de suint,de naphte,est gravide d'une nouvelle terre infranchissable, il vient se loger comme un berger méconnaissable aux masses de cément primitif, les grandes têtes de la beauté ne l'émeuvent plus, et chacun des noms qu’il a portés est dans la tentation d'un sens qui lui échappe, voici ici que l'homme va vers les collines de toutes parts étendues pour laisser le prix de la sagesse à ceux qui approuvent le mauvais vin,puis il règle son pas sur le pas du monde et s'endort sans doute et sans retenue dans des histoires sales et sordides.
La même
Qui se donne pour cent balles
Je la retrouve la nuit
Avec ses vertes chansons
Au balcon d’une villa
Je voudrais qu’elle me ressemble
Qu’elle s’apitoie
Qu’elle se dénude
Qu’elle s’endorme avec moi
Schizo pipeau dodo
Qui ne vais plus dans les connivences
Qui a ses méthodes
ClassiquesLiquides
Mal dessinées
Pour qu’elle leur témoigne
Autre chose
Que du dédain
La même
Que je voudrais oindre toucher
Coucher à plat ventre
Dans les vestibules et les couloirs
La voilàEn dehors
De mes charbonneries
Pas désireuse
Froide altière
Qui me ramène
A mes vingt ans
Sans béquille et sans bâton.
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