Proverbes détournés
Heureux au jeu ,malheureux en amour : une heure aux jeux, malheur à mon amour.
Plus on est de fous, plus on rit : plus il y a de garde fous, plus on les plie.
Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures : les plaids sans broderie commencent avec les mains du tailleur.
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es : dis moi qui te hante, et je te dirai qui tu hais.
Qui se ressemble, s’assemble : qui me semble rat, rate mon ensemble .
L’union fait la force : le trait d’union revient en force.
La vengeance est un plat qui se mange froid : le vent de la Rance dérange le beffroi.
Les absents ont toujours tort : les zobs sentent toujours le roquefort.
Faute de grives, on prend des merles : faute de Brive, je vais à Pearl.
Le temps, c’est de l’argent : à l’Otan, il y a des agents.
L’argent ne fait pas le bonheur : la gente ne me fait pas honneur.
Il vaut mieux tenir que courir : il vaut mieux ternir que pourrir.
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras : Etienne va bien mieux à Laura.
Chose promise, chose due : chose trop mise, chose drue.
Pierre qui roule, n’amasse pas mousse : St Pierre ne roule pas sans sa housse.
Les bons comptes font les bons amis : les bons vicomtes ne boivent pas de l’anis.
On reconnaît l’arbre à ses fruits : on reconnaît l’arme à son bruit.
L’eau va à la rivière : l’ohm conduit à la civière.
On ne prête qu’aux riches : on n’apprête pas que les pois chiches.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs : dans le camp du Seigneur, il n’y a que des piailleurs.
Plaie d’argent n’est pas mortelle : pleins d’agents mangent de la mortadelle.
L’argent n’a pas d’odeur : l’agent n’a pas d’ode à cette heure.
L’argent est le nerf de la guerre :l’agent s’énervait naguère
L’argent ne pousse pas sur les arbres : tous les agents pissent contre les arbres.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée : une bonne bien nommée vaut mieux que cinq turcs bourrés
Qui paie ses dettes, s’enrichit : qui paie Odette, sert Ritchie.
Un sou et un sou : un dessous et un dessous
Abondance de biens ne nuit pas : abondance de riens ne bruit pas.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières : les petits puceaux dorment sur les civières.
Déshabiller Pierre pour habiller Paul : Des habits pour mon père et pour son popol.
Tout ce qui brille n’est pas de l’or : quand je suis fébrile, je n’ai pas tort.
Le mieux est l’ennemi du bien : ce vieux est ennemi des miens.
L’appétit vient en mangeant : la pépie vient en déménageant.
L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître : l’agent est un bon serf râleur mais un mauvais contremaître.
La parole est d’argent et le silence est d’or : la part de mon rôle est l’entregent, mon silence, lui s’endort.
Qui ne dit mot consent : j’ai rien à dire à Constant.
Dans le doute, abstiens-toi : à la Redoute pas d’obsidienne.
Les murs ont des oreilles : les mûres ne sont pas des groseilles.
Il n’y a que la vérité qui blesse : c’est toujours la vérité qu’on biaise.
Toute vérité n’est pas bonne à dire : en vérité c’est la bonne qui rit.
Pas de nouvelles, bonne nouvelles : passe à Bonne Nouvelle pour voir Nivelle.
Il vaut mieux parler à Dieu qu’à ses Saints : il faudra que tu dises adieu à ses seins.
Avec des « si » on mettrait Paris en bouteille : avec des scies on ne part pas à la treille.
L’habit ne fait pas le moine : ma bite ne fait pas l’aumône.
Un homme averti en vaut deux : Jean Christophe Averty est devenu vieux.