Système de l'aphonie.

1976

Notre civilisation a fait beaucoup de sages qui considérèrent que la parole prévalait l'acte, j'ai depuis pour le langage l'aversion qu'avait l'athée pour les religions, je néglige le mot qui ne saccage plus.

Chaque jour je me vois expirant, il sort de mon cadavre un ange déculotté qui atteste de l'existence d'individus plus haut que lui.

J'ai la nature mélancolique, je dors sous les arbres, mâche les herbes à Nicot, j’ai l'avantage de pouvoir crâner dans les lieux permanents où les oiseaux se relâchent, où la fougère embrasse et rit.

Je hais la liberté lorsqu'elle est paisible, fondée sur des accalmies ,j’ai la liberté en larmes et en cris, c'est ma façon de ne pas sécréter du déchet, de la fiente, ma liberté c'est d'exercer avec des mots les hystéries qu'aucun commerce ne peut étaler.


On dit de la raison qu'elle est majeure, s'adresse t-on à une majeure pour toujours la détourner ?

Dieu m'en est témoin, j'ai épargné des imbéciles.

Il n'y a pas deux intelligences, il n'y a que l'intelligence où se mire la sottise.

Dieu dit, j'ai un faible pour les hommes les hommes disent nous avons force avec Dieu.

Je traite ma cervelle comme je traite mes amis avec honnêteté.

J'essaye depuis quelques temps de me soucier de la raison, mais qu'est donc une raison qui déraisonne sinon une fonction de la sottise.

J'aime les confidences, ce sont les mensonges que l'on ne se fait pas.

J'ai mis au pouvoir le pouvoir par lequel toute attention avait une part de réel.

Apprendre à d'autres le métier de vivre c'est déjà leur enseigner à mourir.

La différence entre le public et moi est la propension que j'ai à le haïr et celle qu'il a à toujours en tirer parti

Qu'un lecteur partage l'idée de l'écrivain ,et ce sont deux fabulateurs qui biaisent pour de loyaux témoignages.

Sauvé par un serpent je tiens aujourd'hui plus du boa que du tamanoir, seules mes mues sont vulgaires et témoignent de mes incapacités à trahir et à ondoyer.

Assagi par certains qui me coupèrent d'un avenir en dents de scie, j'écris leur postérité avec uni syntaxe de mitrailleur.

Le jour où je parviendrai à mentir correctement, je sauterai des ans, arriverai dans un âge où toutes les vérités ne me seront révélées que dans le but d'y jouer ma propre vie.

Prévoyant que 1'existence'ne me réserve que des déconvenues, des désagréments, j'anticipe sur leur importance, c'est ainsi que je privilégie plus l'idée de l'échec que celle de la réussite.

L'antidote de l'amour serait pour un esprit humilié, le talent qu'il aurait à se décharger de son propre drame.

Quand le silence est considérable c'est une démonstration de la mort.

Le premier baiser est toujours un baiser de Judas.

Que ceux qui se lamentent soient entendus par le dieu qui se charge d'anéantir les preuves.

Chaque fois que Dieu est vaincu la gêne montre ses faces congestionnées.

En vérité dans le silence il y a autant de compromis et de compromissions que dans le bruit et la fureur.

A chaque civilisation correspond un germe de folie, à la nôtre le germe est devenu cancer.

Méfiez en toute chose du bruit qui n'est pas une opinion.

Les chants funèbres commettent l'impolitesse d'endormir les morts.

Quand Adam et Eve apprirent ce que le mot couple désignait ils copulèrent.

Au cirque , des singes, des éléphants et des lions, des gestes de tenancier, des manières de geôlier, j'ai pour. les cages et les dompteurs le verbe " crapuler ".

Seul dans ma chambre; l'extase du gris, du temps qui est au deuil, j'ai la vivisection héritée des laborantins et le verbe exciser comme intoxications.

Du haut des étages, des tours où je m'attarde, je regarde la vire et ses façons d'être fidèle au déroulement de ses serpents, puis l'envie d'être un charmeur efficace et de ficeler ce peuple tenté par l'imposture.

Alcoolique, pédéraste, parfois canaille, j'ai pris l'habitude de n'en rien laisser transparaître . Les glaces sans tain sont les revers de ce que nous savons d'elles, réflexion et identicité.

Sade, Artaud, Crevel, Mishima, Gogol...j'ai la passion des êtres qu'on explique.

C'est toujours couchés que nous rêvons d'un monde en marche, la verticalité lorsqu'on y a accès a usurpé ses fonctions de lit et de canapé pour s'acoquiner avec la stature du soldat, la tenue légendaire du discobole ou du Prométhée définitif.

A la périphérie de l'idée, il y a son hydre et son eau douce, l'hydre s'accommode mal de l'air que nous respirons et l'eau n'a d'issues que notre peau ou nos extrémités.

Métaphysicien inefficace, employé à honorer des dieux qui s'endorment dans les soupentes, je me réclame d'une utilité plus importante que la prière, la confession ou le rêve , je me réclame du désir de parjure, de l'envie du débordement et du râle.

J'ai des périodes de contradictions où ma fidélité au déni, au manque de parole, me confère des airs de canaille, de roulure alors que je subis tout regard comme une offense, tout mot comme une insulte.

C'est par mon manque de goût que j'ai pris celui de la discrétion et de l'efficacité.

L'Histoire comme l'imposture ,souffre le poids de ses hérédités.

Le cœur qui ruine un autre cœur est la matière même de ce qui fait le désœuvrement.

A chaque tragédie correspond une comédie qui a l'apparence d'une lettre sans destinataire.

Haïr les hommes et en abuser c'est se savoir apathique et chercher un adversaire.

Mes penchants pour le profanatoire me viennent de ce que je tais, superficie du christianisme et mollesse des religions.

Pourquoi dans l'espoir de nouveaux doutes, suis-je pris dans les filets de ce qui s'accomplira comme une maladie nécessaire?

Avec un stylo je ris des crispations des profondeurs, des vies à étapes, avec un stylet, j'entretiens les douleurs, avec le style j'entre en contact avec le monde.

Ce siècle m'amuse, je m'y fie aux esprits sans borne, aux préfecteurs et aux ministres, j'y oublie que l'avais voulu être libre et en parler.

Je ne ferai pas plus couler de sang que d'encre, j'ai l'idée d'une justice plus grande, plus absolue faite par les victimes et non par les bourreaux.

L'idée reçue c'est ce qui nous dérobe à l'imagination.

Il est aisé de se montrer précis lorsqu'on est de ceux qui déshonorent l'idée d'imaginer.

Nous sommes tous les indésirables de quelqu'un, les douleurs de certains autres, les insolences que nous commîmes déplurent à ceux là, il y en chacun de nous un être que l'on soudoie pour qu'il étale une âme intègre aux yeux de tous.

J'ai foi dans la foi, je suis convaincu que d'autres font de même, notre monde: est une vaste voix qui chante a cappella avec des désaccords.

Confiez moi vos enfants j'en ferai des délateurs.

Les journées que l'on peut appeler particulières sont celles où de déménageur tout court, nous sommes passés à la position de déménageur d'idées.

Au regard de Dieu chacun est lui-même, au regard de Satan il est un autre.

L'érection d'une intelligence se caractérise par un pamphlet, une embuscade, l'érection d'une sous-intelligence par un débat, un comité.

La bonté d'en haut c'est le diable qui la négocie.

Aujourd'hui plus que dans un hier où chaque pierre précipitée à la face des vaincus venait d'en haut, il y a dans les altitudes un dieu qui ne reconnaît plus les siens.

Quelquefois l'envie de cracher sur le monde sans qu'il me rende mes postillons.

Dieu dans la promiscuité des saints et des anges se rebelle en allant taquiner l'homme.

D'un homme qui me ressemble, c'est-à-dire qui manque toujours les grandes occasions, qui a peu de sens moral, qui crache sur tous ceux qui lui prête attention, je dis qu'il est une sorte de pédagogue du néant.

Les tyrans n'obéissent pas à des commandements, ne se soucient pas des règles, ils sont oseurs avant tout, ils sont leur propre valet et leur propre maître.

Le corps c'est la seule garantie de ceux qui vivent en surface, l'étiquette sur le flacon ne reflète que le contenant.

Il y a une bonne raison pour ne pas faire le bien, le bien pue, le bien n'a pas l'idée du retour, le bien n'est que l'intérêt que l'on se porte pour n'être pas calomnié, honni dans les heures qui suivront.

Les idées qui nous persuadent que nous sommes des imbéciles ne sont pas des idées, ce sont des actes de courage.

Dieu s'il vivait sur terre serait un hôtelier.

L'art de bien utiliser le mot "art"est de ne le point nommer.

Détaché du culte, c'est-à-dire m'exerçant à de nouvelles rafales autres que charité, probité, condescendance, je m'affirme aussi limité que les prêtres qui enseignent les évangiles.

Il faut abuser du faux et du mensonge, ce sont les deux seules notions sérieuses qui nous empêchent d'être fétides et incultes, et de ces propriétés naissent les symptômes qui nous rendent accessibles et compatibles avec le monde quel qu'il soit..

Nous ne saurons pas que nous sommes morts.

A y regarder de près l'importance n'a pas les valeurs qu'on lui attribue.

Une des vertus cardinales serait de mépriser ce que le commun des mortels admire.

L'espoir est un coup terrible porté à la désespérance. -

Réfléchir sur l'art, c'est choisir une oeuvre et la supporter sa vie durant.

L'homme a sa ou ses natures, la nature elle, n'est qu'elle, c'est-à-dire naturelle.

Les états d'âme sont des états où le cœur fatigué de se nourrir de petitesses, prend la résolution d'être indécent jusque dans les larmes.

Plus on aime moins il faut le montrer, l'indifférence entretenue rend perfectibles ceux qui s'attachent.

Mourir, mourir, je ne sais pas mourir.

Si les soirs nous enchantent, les journées nous donnent l'exemple des filles à qui nous volâmes leur jeunesse.

En villégiature depuis un certain temps j'exècre la petite vie celle où je trouvais mon compte quand je n'avais de compromis qu'avec les définitifs.

Débarrassé de mes envies et de mes penchants profanatoires j'ai l'air d'un acteur hagard que rien ne destinait à monter sur les planches.

Voilà des années que je vis avec des cadavres, mameluks crucifiés qui me poussent à faire l'éloge du pal et des écartèlements.

Entre la raison et la déraison il y a assez de place pour un empire de médiocrité.

Je hais les choses essentielles, bonheur, sagesse, tolérance, ce sont elles qui sous leur étui de raison nous font gouverner le monde comme des démons.

Ma vanité est le sentiment que je promène pour protester contre la vanité.

Quand on se découvre une âme mélancolique, il faut vite se l'arracher, l'hérédité est sulfureuse comme .le sont les forges des aciéries.

Nécessaire comme l'inquiétude l'outrage est la forme la plus primitive de la tragédie.

Mépriser le mépris, quelle sottise ! le mépris est un plaisir matériel qui réhabilite l'idée de mort à petits feux.

Je fais toujours l'effort du deuxièmement quand en premier lieu furent énoncées les fumisteries avec leurs cohortes de raison et les raisons avec leurs hordes de fumisteries.

J'ai la vie en atténuation, c'est-à-dire que les circonstances sont pour moi des marques de fidélité au brouillard et à ses états de trouble.

Je suis en perpétuelle fragmentation. J'ai 1'oeil occupé aux fêlures et lézardes, j'ai l'assise d'une tortue en route pour les abîmes.

Le même mot en bouche des heures durant, puis l'impression d'une grande lessive, d'une purge; un écoulement parfait, enfin le vide, un manque de saveur, quelque chose de fade, comme si du fruit il ne restait que le noyau.

L'esprit plus il est-rare dans une chapelle, plus il doit être attribué à Dieu, combien il est normal alors d'être archange au sein des coteries.

Faut-il avoir de l'audace pour passer aperçu, pour traverser la ville alimenté comme quelqu'un qui s'en va aux conquêtes, ou faut-il s'en affranchir pour sa vie durant subir le regret comme une plaie témoin de notre désœuvrement ?

Jamais il ne me viendrait à l'idée de cracher sur mon ennui, sur mon dilettantisme, de renoncer à cette oisiveté qui fait que j'ai les capacités du fainéant capable de ne rien tenter.

Parfois dans un sursaut de tristesse j'entrevois le monde comme un gigantesque mammifère qui s'acharne à noyer la race humaine dans des torrents de lait.

Deux choses que les hommes retiendront de ce siècle : l'électrochoc et la psychanalyse.

Devant Dieu, combien d'entre nous se conduiraient ils en liquidateurs, en omniscients ou en pamphlétaires?

Le mépris c'est de l'amour transformé quand celui-ci a respiré dans les réserves de la raison.

Dans les formulaires il y a assez d’écœurement pour nous conduire jusqu'au dépotoir.

Heureux celui qui entreprend d'aborder sa quarantaine en espérant voler à l'étalage, accélérer la vitesse, ou d'être délicat avec les idées qui sentent la jeunesse.

La science lorsqu'elle veut semer la pagaille parle de disposition.

Chaque fois que Dieu suffit il est incompétent.

Nul ne peut se satisfaire d'un passé où il fut sot et imbécile de n'avoir pas su serpenter ou louvoyer.

Je vis dans l'espoir de me désespérer de trop avoir prêté de bonté à l'homme.

Badaud aux yeux de la foule, j'ai déployé tant de regards pour comprendre ce qui pourrait la ruiner, l'anéantir, sans jamais supporter. l'idée de ses hérédités.

Hyène par dégoût des lois et des codes, j'éprouve à chaque charogne offerte par les prédateurs carnivores ce qu'éprouve le législateur qui atteste de la carence des édits et des actes en leur donnant des alinéas •

Je doute du devoir de m'intoxiquer ; aux cachets ,pilules, herbes et potions, je préfère le suicide comme la forme la plus parfaite de la ligne droite, de la réussite ascensionnelles.

J'espère, j'occupe mon esprit parfumer les anges, à atomiser Dieu.

Parfois nouant une cravate autour de mon cou je pense à la corde, au gibet, aux pendaisons, morbides je suis un homme occupé par des idées de bandelettes et de lacets.

Chaque soir le dégoût de n'avoir pas su renier et mentir.

Et puis le lendemain la même aversion pour des contraires.

J'ai l'attention au second degré, de ce corps si large et si lâche de moi ,que des moments substitués préférés à Satan à Saturne.I

ll est criminel d'être glorieux, comme il est criminel de prier dans les moments où l'on est asservi.

L'intelligence puise dans ses réserves quand elle n'est plus animale, le savoir puise dans les siennes quand il n'est plus humain.

Les conseils outre qu'ils ressemblent à d'anciens maîtres d'école, ont ceci d’écœurant, ils sentent la camomille.

Quand plusieurs raisons se conduisent comme si elles n'en formaient qu'une, ce ne sont plus des raisons, ce sont des définitions.

Il n'y a aucun intérêt à être bien élevé, si ce n'est celui de pouvoir cracher sur ceux qui le sont moins.

Les idéaux nous tiennent tranquilles, ils nous font aller dans la vie comme des ânes chargés de pierres, et qui jamais ne s'arrêtent sur les ponts pour y regarder l'enchevêtrement des briques, la juxtaposition du ciment et du sable.

La moralité est aussi sérieuse qu'un bouton de braguette.

Les meurtriers ont l'expérience de la p1aie,ce sont eux qui ont le plus besoin de guérison.

Je dis à regret des choses que d'autres répéteront pour de réelles flatteries.

Celui qui fait par goût suppose que l'ordre s'instaure de lui-même , celui qui agit pour l'ordre agit par dégoût

I1 y a deux sortes d'hommes, ceux qui souffrent de l'être et ceux qui souffrent de le devenir.

A chaque âge il y a des syllabes qui grincent, et des sibylles qui le savent.

Les mots sont des spirales, qu'on en suive la pente et le vertige immédiat nous fait côtoyer tous les ébranlements.

L'imagination est la matière qui résiste le mieux à l'intelligence codée.

Il faut rire et rire encore d'un Roméo et d'une Juliette qui ont légitimé l'amour métaphorique et dédaigné le baiser de la bête.

J'ai opté pour l'eau et les haubans, j'ai l'esprit occupé par les mutineries et les sabordages.

Les mots sont à la parole ce que la levure est au pain, le nécessaire rendez-vous d'une gonflette et d'un paltoquet.

Nous appelons écart de conduite ce bout de chemin que nous fîmes seuls, avec dans la tête l'idée d'une spéculation ou d'un forfait.

Emballé par les propos d'un tel ,j'ai à la réflexion substitué la bêtise, il faut toujours se doubler d'un être qui pencherait pour les contraires avant de s'attabler aux côtés des embobineurs.

Celui qui fait par goût suppose que l'ordre s'instaure de lui- même , celui qui agit pour l'ordre agit par dégoût

Il y a deux sortes d'hommes, ceux qui souffrent de l'être et ceux qui souffrent de le devenir.

ll faut maudire les militaires pour leurs sommes de stérilités, d'inhumanisme, il faut davantage les maudire lorsqu'ils se sacrifient.

Les convictions nous dégradent plus qu'elles ne nous élèvent, une conviction est une jument rétive qui ne laisse approcher aucun lad.

Lorsqu'un tyran s'ennuie on dit qu'il complote.

Le bonheur est la forme affirmée d'une grâce suspecte.

Vous ressembler ! jamais, autant être sincère et le rester.

Revenu de guerre le mot a erré.

Quand Dieu est malheureux il est ailleurs.

Ignorer que nous avons été éblouis voilà le début de l'amnésie.

Le génie qui se contemple n'est plus le génie, c'est la forme exagérée du crétinisme.

L'équilibre n'est pas la perfection, la perfection n'est pas obsédée par l'idée du vertige .

Il faut persister dans la colère, la colère est une infection de l'âme, le prurit de l'éloquence, les trois quarts du chemin pour. aller jusqu'à la vérité.

Des choses que j'ignore, je sais au moins qu'elles existent.-

Plus je dors plus je suis las, je me soigne du mauvais sommeil en allant dormir dans les autres.

J'exige de la solitude qu'elle me. fasse haïr ce en quoi j'ai foi quand je me découvre un caractère identique à celui des imbéciles.

Plus on plaît à certains plus on déplaît à d'autres, l'indifférence est la triste réalité des passions détournéesJe crois que le temps a la charge d'un autre temps, et cet autre temps c'est Dieu là où il se trouve, Dieu et ses abîmes de relativité.

J'ai fait plus de sottises que d'actes raisonnables, j'ai dans la tête celui que maudirait le monde s'il se voulait cruel.


Qu'il n'y ait plus de maîtres, plus de valets, que chacun s'établisse roi, usurpateur ou complice, alors les contraires seront le revers de ce qui nous surprend.

Si j'avais dès ma naissance tué ma mère, saigné mon père je me serais guéri de toutes les maladies.

Ce ne sont pas les événements qui font l'Histoire c'est la désolante racaille des faits divers réunis en de vastes veuleries et supercheries.

Abêti par les pères de ceux qui furent mes semblables, aigri par ceux là mêmes qui se proclamèrent égaux, je me glisse dans la misère des hommes qui ne muent pas.

Les passions à en croire ceux qui en souffrent mûrissent au bruit des capitales.

J'ai la mémoire des puits, je me conduis comme un ânier.

Dans chaque unité il y a le levain des nombres qui font tourner le monde.

J'ai la conscience pour moi d'avoir toujours chercher dans le ridicule ce qui faisait profiter chacun des règles qu'il portait en lui.

Tout porte à croire que Dieu un jour se mettra de notre côté.

Rien ne me coûtera plus cher que de savoir un jour que tout m'est intolérable.

Le mal que je sais d'eux, c'est cette propension qu'ils ont à mettre des clauses un peu partout.

Il est des domaines dont je sais quelque chose, le bruit est en tous points ce qui sert à la médiocrité.

Que l'on ne se serve plus du bois pour la hampe du drapeau.

Sur le sable nous marchons comme des géants, sur l'asphalte comme des comédiens.

J'ai laissé Dieu à des gens incapables de le loger.

Les livres feuilletés nous enseignent autant que les livres lus, les mots emportés sont des prétextes à les trouver vains, et c'est ce vain qui nous anime et nous contente comme l'auraient fait des chapitres et des tomes.

Espérer c'est avoir du souffle, c'est se parer pour aller aux noces quand les autres se liquéfient aux seuils des morgues.

Le raffinement consiste à être ivre et à ne paraître affecté par la licence des autres.

Hors de moi je me rencontre parfois, je suis alors un imbécile qui salue plus imbécile que lui.

J'occupe le centre de l'univers disait cet home, traduisant l'illustre maxime d'un plus ancien, ce serait une coquetterie de ma part de ne pas affirmer que j'aurais. aimé humilier ces deux là.

Je suis mon propre adversaire, je suis la substance même de ce qui est la version de mes ennemis, je travaille aujourd'hui à être un David préposé aux canons.

L'idée qui comme un crampon s'agrippe à votre cerveau doit vivre, c'est une idée qui veut parler, une idée qui glisse en vous fabrique déjà la boue qui la noiera.

Je profane disait cet homme en crachant dans un bénitier, en fait il affirmait l'existence de dieu en salivant dans sa soupe.

J'agrémente ma vie en rougissant des offenses que les hommes se font entre eux, j'ai opté pour la croix comme d'autres pour les caducées.

J'ai l'étoffe d'un bourreau, je m'habille de lin.

La seule manière de traduire que l'avenir nous fait peur est de pleurer, ce constat s'appelle alors l'expérience du flacon.

J'étais fait pour le monde, je soupe avec des chiens.

Aux couronnes des rois j'ai préféré les fronts ceints d'orties, au nectar des dieux j'ai préféré des absinthes, à certaines eaux de vie j'ai préféré la ciguë, il y a en moi un prince halluciné que je pousse au suicide.

Mystère, mystère, il n'y a pas de mystère; il n'y a que la méconnaissance de ceux qui servent un Dieu vannier.

J'écrirai autant d'obscénités qu'il y aura de contrepoids à la misère qui s'étonne de ces choses là.

Prenez un paradis et prenez. un enfer, prenez une importance pour ce paradis et une importance pour cet enfer, voilà le commencement des contraires.

Je réserve aux chiens l'accueil que les chiens me réservent, j'aboie, je jappe sans conséquence, l'animal singulier ne se soucie que de son maître..

Que l'on mène un homme à l'exécution, et c'est l'humanité entière qui s'exerce à la potence.

Que les fainéants soient satisfaits par leur paresse ne m'étonne point, ce qui m'étonne c'est la forme de cette domination qu'ils donnent à cette paresse.

J'aime l'obscénité, c'est la forme que l'on donne à sa misère.

Les morts ont la vie dure, à chacun son propre enfer.

Dieu écoute, exige le silence, c'est hérésie que de parler.

La foule c'est un genre à part, c'est un degré de la désolation.

La vie n'est pas faite pour les vertus, la vie est faite pour les brûler.

Je hais moins le mot que la parole, le mot pue, la parole sent la merde.

N'est pas raisonneur qui veut, ne raisonne que celui qui n'est malade d'aucun nœud.

De grâce, dites de moi " il est artificiel mais ne dites jamais , il est "artificier ".

La misère n'aime pas les riches , c'est pourquoi elle leur est nuisible.Ce qui n'est pas juste, ce n est pas qu'il y ait des riches, c'est que tant de riches se conduisent comme s'ils ne l'étaient pas.

Je crois que la mort est la prise de conscience des équivoques et des contraires, cette ivresse du découvrir c'est les mots et leurs tortures, il reste alors la peur et le colimaçon la peur nous conduit dans des assoupissements, le colimaçon ne nous conduit nulle part.

Si je me rangeais de mon côté, si je me mettais d'accord avec moi ce n'est pas un individu qui pencherait pour l'unité que je découvrirais, c'est un ambassadeur qui irait dormir sous les orangers..

Qu'on me laisse à ma destinée, il y a assez de lumière pour éclairer ce qui m'est propre et qui ne sied qu'à moi, mes champs d'ignominies, mes inerties et mes froideurs.

Il n'y a pas d'identité unique, l'identité s'improvise, elle se crée de toutes pièces, secrète ses propres venins, ses propres fièvres, l'identité c'est une naissance à chaque fois.

A la beauté qui s'abreuve d'orgueil et de superficie je préfère la lèpre et l'éloquence de la laideur.

Il faut des avares, des fripons, des méchants, des sots, pour nous convaincre du froid manège du monde.

Je méprise ce que l'on nomme l'essentiel, ce qui fait de moi un écorché, un imbécile, un superbe délicat qui bégaye aux seuils dis entrées d'artistes aux portes des ministères.

L'inconscient est victime des introspections et des psychanalystes.

La tristesse confondue avec. la mélancolie perd de sa noblesse et fait des esseulés, des appauvris, des techniciens du vide, des philosophes du spleen, des fourvoyés de la détresse.

Sans tact, sans diplomatie, sans louvoiement, sans serpentage, j'ai pendant longtemps été la bête noire des faiseurs de proies ,des dresseurs de potences des retords, des esprits occupés par le fiel et les complots.

Prêtant à d'autres le visage que j'ai quand je suis hors de moi, j'anticipe toujours sur leur colère en ne gaspillant rien de leurs ricanements, de leur odeur fétide, de leur conviction qui sont autant de programmes de la comédie humaine.

Plusieurs fois par jour, comme une envie de canapé, une soif de lit et de divan, puis l'idée d'attenter à la civilisation.

Je ne conçois pas de littérature sans maladresse, c'est-à-dire sans religions, sans bourreaux, victimes, sans toutes ces fientes qui font que chaque esprit feint d'être vierge.

Le poète est toujours un gnome.

La poésie ignore la fidélité.

La peinture n'est jamais loin de la vérité.

Je suis résolument anti résolutions.

La langue connaît les vertiges du palais.

Plus fort que tout et que tous, les mots sont la récompense des êtres qui n'ont pas peur du bâton.

Avant de mettre à jour les reliefs d'un ancien édifice, nous devrions prendre, garde à ne pas indisposer ceux qui y vécurent.

Que de vérités furent mises à jour qui nous empêchèrent pourtant d'y voir clair.

Il faut persister dans la colère, la colère est une infection de l'âme, le prurit de l'éloquence, les trois quarts du chemin pour aller jusqu'à la vérité.

J'exige de la solitude qu'elle me fasse haïr ce en quoi j'ai foi quand je me découvre un caractère identique à celui des imbéciles.

Plus on plaît à certains plus on déplaît à d'autres, l'indifférence est la triste réalité des passions détournées.

Je crois que le temps a la charge d'un autre temps, et cet autre temps c'est Dieu là où il se trouve, Dieu et ses abîmes de relativité.

J'ai fait plus de sottises que d'actes raisonnables, j'ai dans la tête celui que maudirait le monde s'il se voulait cruel.

Qu'il n'y ait plus de maîtres, plus de valets, que chacun s'établisse roi, usurpateur ou complice, alors les contraires seront le revers de ce qui nous surprend.

Si j'avais dès ma naissance tué ma mère, saigné mon père je me serais guéri de toutes les maladies.

Ce ne sont pas les événements qui font l'Histoire c'est la désolante racaille des faits divers réunis en de vastes veuleries et supercheries.

Abêti par les pères de ceux qui furent mes semblables, aigri par ces mêmes qui se proclamèrent égaux, je me glisse dans la misère des hommes qui ne muent pas.

Les passions à 'en croire ceux qui en souffrent mûrissent au bruit des capitales.

Dans chaque unité il y a le levain des nombres qui font tourner le monde.

J'ai la conscience pour moi d'avoir toujours chercher dans le ridicule ce qui faisait profiter chacun des règles qu'il portait en lui.

Tout porte à croire que Dieu un jour se mettra de notre côté..

Rien ne me coûtera plus cher que de savoir un jour que tout m'est intolérable.

Le mal que je sais d'eux, c'est cette propension qu'ils ont à mettre des clauses un peu partout.Il est des domaines dont je sais quelque chose, le bruit est en tous points ce qui sert à la médiocrité.

Que l'on ne se serve plus du bois pour la hampe du drapeau.

Sur le sable nous marchons comme des géants, sur l'asphalte comme des comédiens...

J'ai laissé Dieu à des gens incapables de le loger.

Je ne suis pas un enthousiaste de nature, j'ai l'enthousiasme en autoditactie, c'est une procédure qui me fait produire des motifs pour qualifier mes actes.

Pêcheur par l'usage immodéré que je fais de mes jours, j'étouffe aujourd'hui de toute cette non sincérité qui me fit célébrer des êtres crucifiables.

Les livres feuilletés nous enseignent autant que les livres lus, les mots emportés sont des prétextes à les trouver vains, et c'est ce vain qui nous anime et nous contente comme l'auraient fait des chapitres et des tomes.

Espérer c'est avoir du souffle, c'est se parer pour aller aux noces quand les autres se liquéfient aux seuils des morgues.

Le raffinement consiste à être ivre et à ne paraître affecté que par la licence des autres.

Hors de moi je me rencontre parfois, je suis alors un imbécile qui salue plus imbécile que lui.

J'occupe le centre de l'univers disait cet homme, traduisant l'illustre maxime d'un plus ancien, ce serait une coquetterie de ma part de ne pas affirmer que j'aurais. aimé humilier ces deux là.

Je suis mon propre adversaire, je suis la substance même de ce qui est la version de mes ennemis, je travaille aujourd'hui à être un David préposé aux canons.

L'idée qui comme un crampon s'agrippe à votre cerveau doit vivre, c'est une idée qui veut parler, une idée qui glisse en vous fabrique déjà la boue qui la noiera.

Je profane disait cet homme en crachant dans un bénitier, en fait il affirmait l'existence de dieu en salivant dans sa soupe.

J'agrémente ma vie en rougissant des offenses que les hommes se font entre eux, j'ai opté pour la croix comme d'autres pour les caducées.

J'ai l'étoffe d'un bourreau, je m'habille de lin.

La seule manière de traduire que l'avenir nous fait peur est de' pleurer, ce constat s'appelle alors l'expérience du flacon..

J'écrirai autant d'obscénités qu'il y aura de contrepoids à la misère qui s'étonne de ces choses là.

Prenez un paradis et prenez un enfer, prenez une importance pour ce paradis et une importance pour cet enfer, voilà le commencement des contraires.

Je réserve aux chiens l'accueil que les chiens me réservent, j'aboie, je jappe sans conséquence, l'animal singulier ne se. soucie que de son maître.

Que l'on mène un homme à l'exécution, et c'est l'humanité entière qui s'exerce à la potence.

J'aime l'obscénité, c'est la forme que l'on donne à sa misère.

Les morts ont la vie dure, à chacun son propre enfer.

Dieu écoute, exige le silence, c'est hérésie que de parler.

La foule c'est un genre à part, c'est un degré de la désolation.

La vie n'est pas faite pour les vertus, la vie est faite pour les brûler.

Je hais moins le mot que la parole, le mot pue, la parole sent la merde.

N'est pas raisonneur qui veut, ne raisonne que celui qui n'est malade d'aucun nœud.

De grâce, dites de moi " il est artificiel mais ne dites jamais il est artificier ".

La misère n'aime pas les riches 1 c'est pourquoi elle leur est nuisible.Ce qui n'est pas juste, ce n est pas qu'il y ait des riches, c'est que tant de riches se conduisent comme s'ils ne l'étaient pas.

Je crois que la mort est la prise de conscience des équivoques et des contraires, cette ivresse du découvrir c'est les mots et leurs tortures, il reste alors la peur et le colimaçon la peur nous conduit dans des assoupissements, le colimaçon ne nous conduit nulle part.

Qu'on me laisse à ma destinée, il y a assez de lumière pour éclairer ce qui m'est propre et qui ne sied qu'à moi, mes champs d'ignominies, mes inerties et mes froideurs.

Il n'y a pas d'identité unique, l'identité s'improvise, elle se crée de toutes pièces, secrète ses propres venins, ses propres fièvres, l'identité c'est une naissance à chaque fois

.A la beauté qui s'abreuve d'orgueil et de superficie je préfère la lèpre et l'éloquence de la laideur.

Il faut des avares, des fripons, des méchants, des sots, pour nous convaincre du froid manège du monde.

La tristesse confondue avec la mélancolie perd de sa noblesse et fait des esseulés, des appauvris, des techniciens du vide, des philosophes du spleen, des fourvoyés de la détresse.

Sans tact, sans diplomatie, sans louvoiement, sans serpentage, j'ai pendant longtemps été la bête noire des faiseurs de proies des dresseurs de potences des retords, des esprits occupés par le fiel et les complots.

Que de vérités furent mises à jour qui nous empêchèrent pourtant d'y voir clair.

Je ne me délivre pas de mes cauchemars, je dors, dîne, vais en ville avec eux ,les suffocations et les étouffements me mettent toujours dans la situation de celui qui a des états seconds transes et suées.

Ne me parlez jamais du plaisir ou vous vous accommodez de votre indolence, de vos étalements, l'horizontalité comme une façon d'échapper au Temps est le signe avant coureur de la bière de la première poignée de sable.

J'ai le dégoût des immobilités, des contemplations des masques de cire et de bronze, les somnifères à perpétuité me font désespérer d'être né dans un siècle de psychanalystes et de médecins.

Banals comme les motifs, les pardons n'auraient de carrière dans un monde d'athées et d'iconoclastes que par procuration.

Le ver lorsqu'il surprend le serpent dans ses dispositions à la nuisance, lui parle de la propriété de la chair de la matière même du squelette.

Dans ce siècle de certitudes, de finalités, de cautions, je passe pour quelqu'un qui méprise le confort des mots en sacrifiant l'Histoire à l'improvisation.

Je ne trouve au fond de moi qu'un tireur qui faute de s'exercer sur des cibles ,est atterré par des hommes et un blessé atteint par le tireur.

L'inquiétude lorsqu'elle diminue, multiplie en nous l'idée que les malentendus ont été inventés par d'autres et pour les autres.

L'eau devient inquiétante lorsqu'elle est bénite.

A toujours rendre l'homme accessible on finit par se faire des idées fausses sur ses capacités à se mouvoir.

Dans chaque défi, il y a la manœuvre d'un être qui excédé par ses propres heurts, provoque le destin en prêtant ses malheurs à d'autres pour mieux se gratifier en les leur dissipant.

Ici chacun est quelqu'un, ailleurs il est un autre.

Le devoir devrait consister à n'être point sot et à nous conduire en imposteur si nous le paraissions.

Je parle à contre courant d'ascèse et de retrait dans un siècle où tous les esprits sont occupés par les démangeaisons et les prurits de la boulimie et de la pourriture .

N'étant qu'une fonction de nature, j ai opté pour les équations animales.

J'ai trop misé sur l'inspiration pour ne pas sombrer un jour dans le sommeil et la léthargie.

Sous le verbe réaliser se cachent tant de motifs qui me poussent à ne rien faire.

Une vie ratée ne peut satisfaire que ceux qui penchent pour les catastrophes, l'intérêt que je porte aux temps morts intérieurs seul pourra me sauver des interventions du néant ..

La foule dans le confort de ses figures, de ses improvisations, désole l'esprit.( heureux solitaire( qui n'y voit que la société et ses penchants pour les démangeaisons.

Les mots sont les besoins que nous avons pour exprimer nos propres tares, nos défections et nos supercheries, un mot qui se tait ne peut parler que de la vie ou de la mort..

Je souffre de ne pas avoir d'auréole, j'ai pour tâche de les donner •

Les morts ne se tuent qu'entre eux.

Le mal est fait, seul reste le dégoût.

Dieu ordonne, je désordonne.

Je me plais à évoquer mes angoisses, elles sont la clé de mes générosités.

Le suicide pour un homme poli c'est la religion du drame.

Croire c'est agir, celui qui croit précède l'acte, il lutte déjà contre la mort.Dormir c'est respecter la mort, c'est vérifier dans le silence toutes les abstractions.

L'emploi du temps, c'est une formule pour les préfets, les inspecteurs et les commissaires, un canular pour les absents.

Je n'ai d'idée sur rien, le rien seul est relatif, quant au tout, qui est l'idole des comédiens qu'il reste ce qu'il est, l'impropre feu du faux sommeil.

Je suis constamment en contact avec l'idée, l'idée m'accompagne où je vis, où je vais, l'idée se soucie de mes impostures.

Ayant plusieurs jours de suite sucer un noyau de mirabelle, je pensais à chaque instant être un démolisseur patient qui s'en prendrait au cœur même de l'arbre.

Le dégoût que j'ai de moi lorsque j'ai complimenté des imbéciles me fait aspirer au bain ou au tub comme si l'eau pouvait accomplir ce que je ne réussis pas en parole.

Je vis inutilement aux yeux des autres et aux miens, je suis constamment au chevet de mon propre corps.

Ecorchés vifs, voilà ce que nous devrions être, ainsi notre chair, nos organes à nui ne supporteraient plus l'idée de l'érosion de la caresse.

Raté, raté, que celui qui m'appelle ainsi sache qu'il me met dans l'appétit des destructions et de la connaissance.

Le malheur lorsqu'il retire sa culotte ressemble à une vieille qu'on a flattée et qui pour nous tenir éveillés a des douceurs de bovidé.

Je suis pour d'autres ce que d'autres sont pour moi, le miroir sans tain qui rend terriblement triste et amer de ne ressembler qu'à soi.

L'humanité,'humanité, j'ai le sentiment que Dieu crache sur ceux qu'il juge.

Il y a des actes que l'on ne fait que pour soi.

Il y a des mythologies où les bourreaux plus ils sont cruels plus ils sont vertueux.

Il faut mentir pour s'asseoir dans la réputation de comptable de Dieu.