Comme du mimosa, celle du crément s’obsède à lui ressembler, celle du vinaigre a des ailes bleues, opus de bromothymol, celle du bordeaux ne connait rien à Marylin,mais peut déborder de ses jupes à tous moments, celle du beaujolais à l’odeur des chais et des vieux paniers, celle du vint qui ravit, et que mon père buvait, plonge dans les verres comme un scaphandrier qui n’a pas fait ses exercices d’apnée, celle de l’Arbois a l’œil vif d’un archer, celle du devoir le fait et donne au joue un peu de son charbon, bref, toutes les mouches que j’ai connues sont pattues ,aileuses et ventrues, un peu comme ces filles qui vont au bal et qui se plaqueront contre des mâles qui ne vont plus à la treille et qui ont besoin de somme.