Devant les faisanderies
Les singes négociateurs
D’épices et de renommées
Artistes fats méprisants
Expliquent la brutalité
Des bouffeurs de suif et de sang
Leurs nerfs sont mous
Chiffonneries infectes
Que des entourloupeurs
Vont extraire de leur corps
Pour les mettre
Dans des cages de verre
Au regard d’un public pudibond
Grotesques babouins
Sortis du ventre de leur mère
Avec le cul en ronde bosse
Ils lèveront les yeux
Par-dessus les ouvrages
Diront que le seul fait
Qu’il convient de retenir
C’est la réflection
D’un bout de chiffon
Dans un miroir lunaire
Où des chiens à la queue basse
Pissent comme des fauves vernaculaires
Parlent de cette existence
Qu’ils ont vouée
A des militaires à l’esprit lucide
Sachant que le tableau
Est l’œuvre lourde et lente
D’un démarcheur solitaire…
Lorsque l’éventualité de devenir menteur est entrée dans mes plans, je m’activais comme un médecin devant un malade récalcitrant ,peu recommandable, je mis donc beaucoup d’application à rendre mon travail d’arbitrage à son mieux central, et dans celui des dissections , des parallèles à venir, ces colonies d’insectes vermifuges avec des pattes d’ouvrières qui entrent dans vos cabinets avec des allures de caporal, et sans même vous saluer pour déposer des fientes à vos pieds ou sur les lunettes de l’endroit que l’on voudrait moins indéterminé, voilà ce qui se passait quand je cherchais à amadouer le moribond, avec des ordonnances,des fioles,des déversoirs, de la naphtaline que je mettais avec les sels en sa faveur, mais l’homme voulut un prie dieu et un crucifix, pour disait il être à la proue de son reste de vie, puis c’est un nabot qui entra dans la salle de soins et qui confectionna une bombe artisanale avec des bandelettes, de l’éther et quelque alcool frelaté, puis le grand foutoir ogival des anges dans les archives…