Toutes les tentations vont de la maladie à l'erreur ,en passant par les diligences de la parole et l'éthique sale du paraître et du montrer.
La fatigue tient de l'absence, c’est un mélange plein d'une grande vitalité toute en soubassements et en barbaries qui versent dans la planque et la neurasthénie.
Je me suis assoupi dans l'existence quand d'autres y sont entrés, pour des ardeurs que je ne connaîtrai que les veines tailladées.
Mes sentiments me semblent être les seules perfections que je puisse mettre en avant, tout le reste va de la litote à l'homonymie.
La matière même est folle ,mais elle se débrouille pour ne rien laisser apparaître, sinon les impitoyables thérapies prises dans les solutions d'un univers gangréné de pureté.
Dans le respect qui caractérise les premiers élans de l’amour, un serpent et un singe se réconcilient pour gagner en sauvagerie.
Dans ces nuits, cancers agrandis à la lueur des souvenirs, ma vie me semble être un jeûne où j’ai rogné jusqu'à la déception.
Le cynisme d'en appeler à Dieu pour n’être qu'avec lui ou en lui.
Lorsqu'imbibé de la cruauté d’exister sans élans, je me lève et oscille entre la course et le piétinement, mon corps tout entier semble dans les molles festivités d'appareils affectés par toutes les relégations.
La pratique de la vie est une pratique obscure, quand elle s'éclaircit c'est dans la peur ou dans l'ennui ,deux architectures de l'accord qui cherche à s'en dégager pour rejoindre l'esprit.
Tous les gaspillages du corps, gaspillages qui vont de la respiration aux inerties dans lesquelles nous nous abritons pour échapper à nos voies, sont faites de ces substances où s'est dissipée de la nuitJe ne me consolerai jamais d’avoir cru possible un entretien avec les hommes ,je compte bien en rester là.
Faut-il se surmener dans les possible ?
Tout est terreur ,et exister, une terreur rythmée par les non-sens du décor où elle s’anime.
Entré de plain-pied dans les excès qui font trembler ou obéir ceux qui vont de la soulographie à l’anathème, ma vie qui s'en était cachée y revient, dans les phénomènes des raisons propres à me plonger si intérieurement en moi, que c’en est devenue une véritable péripétie.