Plus je m'adresse à l'être moins je veux devenir.
Vouloir être un tyran, et se faire endormir par la prééminence des glandes.
L'histoire, calamités, persécutions, lourds pressentiments de l'avant et de l'après, c'est-à-dire de notre néolithisme.
Nos convictions nous conduisent aux stigmates, nos à peu près dans la bestialité des victimes imposées.
Aucun rire qui ne nous ait rendu considérables.
Toutes les religions se sont établies dans l'hypothèse d'une veine encore plus grande que celle de la faute.
La vraie littérature n'est faite que de lassitudes et d’écœurements, quant aux autres, qu'elles cheminent tranquillement pour les générations sans histoire.
Tous nos itinéraires se sont établis entre plaisirs et massacres, puis vient la réduction des deux pour aller jusqu'à Dieu.
J'en appelle à l'épreuve pour traverser le temps, et ne plus me trémousser entre digestion et beuverie.
Le dernier mot sera le bon.
J’écris à l’horizontale des mots que j’ai portés debout , de peur qu’ils ne me tourmentent sur les canapés…
Mes démons me méprisent, voilà pourquoi j’y prends garde et les entretiens…
Je fouille dans moi, j’y épouse la lie, la pègre des sentiments avec ses capacités muettes ,je valide aussitôt cette situation dusse je le regretter…
Chacun a dans ses pauses et ses haltes des réflexions sur les plaisirs et déplaisirs de l’existence dont il s’accommode pour n’avoir pas à se prendre d’affection pour le mot « Fin »…
J’ai lu et bu pour renoncer à mes euphories venues de je ne sais où, me voici à présent pratiquant le doute comme un acte naturel et qui ne me désole pas…
Rien que je n’ai voulu garder , si ce n’est mon sort…
De toutes les fois où je suis mort en surface la vie a su lorgner vers mes profondeurs pour s’assurer que mon cerveau gardait ses allures de scaphandrier…
C’est la fureur qui me pousse à vivre, la fureur d’un grand chamboulement, la fureur aussi de divaguer et de m’assurer que cette divagation ne rencontrera aucun obstacle.