Au jour le jour 484

Est supportable ce qui ne supporte aucune trace de cadavre.


Rien de ce que nous lisons n’affleure à nos destinées, voilà pourquoi nous nous glorifions par nos propres mots.


Etre tient du prodige et de la redondance.


Prier, vomir, oui, mais en état d’ébriété !


Au plus fort de mon ennui apparaît le scrupule, avec ses hésitations et ses indemnités, c’est là que je m’endors.


Mes plus hauts faits resteront dans le respect et dans l’inclination.


J’ai perdu tout ce que j’ai adoré au contact de l’amour et de la philosophie.


Tout ce que j’ai attendu est venu avec les effusions de la parole, voilà pourquoi j’opère dans l‘ébriété et le retrait.


Quel dommage que mes misères ne me préservent d’aucune intégrité, pas même de celle du dormir.


Toute forme d’ébriété doit à la parole ses propres ébriétés.


Au regard du Temps, la vie restera trace.


La plupart des réponses viennent toujours à propos, mais combien hélas se sont muées en opinions avant que d’être autopsiées.


Il y a des lieux où tout ce qui est transitoire, est chargé de nos vies communes, et s’oriente vers le label.


En dehors de l’imagination, que possédons nous, pour nous dérober à nos énormités de survivant, et qui pense à tort ?


Dieu que l’Autre est nécessaire pour vomir !.


S’interrompre dans toutes ses courses, ses prolongements et prolongations, voire