Au jour le jour 449

La vache, le veau, l'archiduchesse, et le moignon de mes détresses,petits vergers de cris, de vert et de vert-de-gris, je suis le médaillé de la suie ,de la pluie qui se confondent d'ailleurs sur le sein des filles qui sont aussi des maîtresses,des métaphores  et des mélopées d'argent.


La vie vois tu  est une langue verte,un  jumelage, un fer de lance, la misère du bétail et du méteil  en vrac, la vie ,vois tu c'est de l'avenir qu'on harasse, une gloire légère, la faconde d'un tricheur avec une voix de propane, le silence des flots, la vie vois tu ,est plus crochet,plus uppercut ,plus cannibale, c'est une arquebuse, un équilibre, quant à la foi, tu ne peux pas y penser proprement, sinon tu déjà sali.


Cette même au souhait de mon enfance dont je ne pus me départir aujourd'hui va au salut de la forêt pétrifiée qui est debout devant moi ,dans la noyade, inertie qu'un appel  de la délivrance du feuillage et des oiseaux mettra  dans  mon bagage avec ses  artifices ,je pleure salutairement, les fleurs en détail sont malodorantes,  et si être fini  avec de nombreux excipients est une de mes premières mesures , elle ne va pas à l'encontre de la démultiplication de temps que vous omettez, et où sont consultés auprès d'un aveugle les dix  cornues de la sagesse comme autant comme des vampires sous l'orage à lumière bleuie des cintres monocordes qui ont des mains squelettiques aussi agraires que le serment ,je jetterai contre les communes  personnes ce qui ne me suffira plus à suivre la fumée du schisme ,de ses maladresses en septembre lourd avec  sa  dissemblance de perversités récentes plus lointaines que le  pas de la  vaillance acquise violemment, directement, dès notre enfance pour la panoplie des anciens et le bâton des roues, à charger  le corps et les yeux des  nyctalopes.


Mon errance qui va  sur les chemins où souvent le cœur est absolu , me met de la musique dans les intestins jusqu'à la marche forcée vers les premier jours où se sont démarqués   des princes hallucinés qui montrent leur  doux visage aux veuves sans poignet, je sais la tendresse molle de ce qui se rabat, se recouvre, geint, gémit, jérémiade, et tout le tsouin tsoin des libéralités du corps lorsqu'il est seul à s’appesantir aux conciliables des idées mortes, bref, la vie venue l'est mal, et lorsqu'elle l'est bien, ce n'est pas de la vie, c'est de la viande sur de sales étals …


Allons bon, c'est le début qui recommence, si c'est un bon début je veux bien, et si c'est un mauvais, que faire, ben, rien, attendre, que le début passe, qu'il prenne le tram, taxi, l'autobus, et qu'il aille voir ailleurs si j'y suis.

Finir immobile  loin du bruit du butin ,du boulin du Bas-Rhin, bref du bruit,  et puis attendre la voie de la sagesse qui m'étouffera ,me strangulera, ce sera selon que je sois   ouvert à l'une ou à l'autre de ces propositions.

De quoi se nourrit un biniou et que mange la cornemuse, je l'ignore, si vous le  savez sonnez la clochette et j’accourrai.

Et si on fouettait le cocher à la place du cheval, et si on bâtait l'homme à la place du cheval ,et si on ferrait le maréchal à la place du cheval, et si on s'enfourchait les uns  les autres à la place du cheval, quel beau monde ça ferait, mais je ne vois pas lequel.


Un biniou de paille
aux mains des migrateurs
aligne de les belles chansons
plates comme le  défi
alors que l'on a rien
on a toujours la force
d'entendre avec  ferveur
ce que nous durerons
tout ça va jusque
dans nos heures les plus lointaines,
jusqu'à la dernière des communions
avec l'homme
ce singe qui parle trop
et qui parle mal.

À la saison des bois moi j'irai dans les fraises ,à l'occasion de boire j'ai préféré aller à la raison qui tient du droit chemin  par ses bifurcations, à la saison des menteries je dirai la vérité ,et ainsi de suite, et bien la suite c'est ce que je humerai  demain.

Je pèche par excès de science, de confiance,je chasse par excès de méfiance, je suis mal orienté et j'ai la posture d'un imposteur, d'un sicaire, la fumée sort de mes oreilles et la suie par mon nez, ma langue est trop verte pour que je puisse me confesser dignement, j'ai eu de la verve dans d'adolescence ,croyant que je n'étais pas éphémère, et puis sont venus les bouches avides et les  défis, quant au reste c'est  du charabia.