Au jour le jour 425

Oui je voudrais savoir comment comprendre mon propre visage mis dans vertige du goutte à goutte, propre, dans l'indécision qui m'établira en rêve ,et avec ce que j'ai de soigné, mes dernières abusives, agrafes incendiaires , boire sans pouvoir rompre ce tant de temps, c'est me devenir étranger avec une robe graduelle, une attache quoi,un emploi devenu sortilège, je dors mal, je vais faire des offrandes avec une fournée de nuits à candélabres, corail de pâtes déchirées laissant entrevoir la mue des poissons rares,rendus sinueux, parfois taciturnes, je me suis amoindri de moi et sans talonnettes, et toi ,mon accident de partout, le baiser du matin que tu me donnas, c'était le baiser de Judas, bientôt moi je tarderais dans demain et tu ne le verras pas.

J'ai dressé des nuages dans les nuées et les barrages du ciel ,et leurs éternités étaient de cette brume qui va venir chanter ses confluences affreuses comme des méconnaissances aux oreilles des Dioscures, j'ai fait de la pelouse du firmament un terrain laineux et froid comme les fleurs aux lents couperets, puis vinrent des éléments épaississants le vin et sa pléthore de crimes, n'étant ni taureau,ni niveleur, c'est le vent inouï qui m'a rendu bossu, reconnu comme un couteau dépressif, j'ai démonté mes vies aux reprises du soleil, de la paille et du soir, comme au son de la merveilles d'entrevoir et de dormir sans que rien ne vaille,je cherche un pouvoir clair, quelque chose à ma taille.


Secret du visage converti à l'écriture liée comme le nom des villes ouvertes, je vais mes mains crochetées vers la verte rivière ,et les jours d' orchidée au fil de l'eau ,j'entre par de petits jeux refoulés par-dessus les yeux qui observent ,la vague ,la veille des souvenirs en rafales de vent, quand auprès du foyer les chiffres sont les héros des anciennes décennies, je soulève en moi cette nostalgie, cette volonté du mort dont on ne parlera pas, sinon comme d'un filtre à ses extrémités.

Celui qui s'est tenu pour phénomène il a fortement traversé l'âge de cet aîné de chien,qui l'a mordu pour laisser d'ineffables traces.

Si l'essentiel n' intervient pas au bout de deux minutes de dialogue,il ne faut pas aller plus loin.

Les grandes vérités sont muettes ,elles sont aussi sourdes,que dire alors des petits mensonges pleins de de désirs , rien ,est à ce à dire sans faiblir qu'il faut n'en point prononcer.

Des journées entières alité après une sciatique et de la boisson, l'expérience de la sénilité peut commencer ainsi.

C'est la pierre de l'idiot que je suis qui s'envole ; la bombe est encore au bas de l'escalier qui mène au port ,comme je n'ai rien à faire, je ne pars plus travailler pour personne, je fais dans l'enfumage, j'ai gardé mes ongles pour saisir des cambrés dépressifs, les arcs viennent du ciel ébréché d 'un canard majestueux tombé par hasard entre mes mains, mais il est maigre et son bec n'est plus redoutable, je crois rire franc de tout , de rien ,et trop fort, je ne m'en excuse pas, je veux, m'envoler comme la pierre jetée par l'idiot ou faire des ricochets.

Viens vers mon urgence au régulier secondaire, mets ton langage à la fauche, à la foule qui va de prières en forfanteries ,en fauconneries comme un automatisme, pose un veto à ta maîtresse, cette politicienne outrancière, ne te protège de l'autorité de la terre avec sa sémantique qui a de multiples équinoxes, des bois verts et des flambées sauvages, c'est toi que j'avise avec ton incurable ballot d'asthénie, moi je voulais, de la solitude et de la boisson, ignobles mathématiques du monde qui me regardent plus que par derrière et au-delà de leur verrière.

Je vous parle de temps en temps, des bois, des liards, des Touaregs datifs,qu'on nomme aussi par le bleu d'or du miracle d' ici bas, ce n'est pas pressé que je suis de dilapider mon âme, ou de me couper les oreilles et puis la queue, je ne pourrai plus dormir chez quelqu'une qui voudrait de moi, peut-être que ce quelqu'un est par trop près, et j'y vois queudale .

Jaune, canari, Monsieur, ma femme est un violon, selon la fête où elle se trouve, faites de même avec votre chien, il sera peut-être, votre émeraude, votre passereau, votre jument portative, mais pour ça, il faut le faire avec amour, sinon c'est à chacun de faire n'importe quoi, c'est-à-dire dans le désenchantement.

Les pierres précieuses ne sont pas des ingrédients pour la soupe des poissons ,et la tenue à l'écart des règles doubles et des coordonnées avec des grains grenus, choisis, me convient, dans les nombreux complexes de la fixation je me perds en conjectures,je confisque les livres offensants aux demoiselles enceintes qui sont parmi les symboles de la planche et du rabot,il est impossible de respirer le roman au code paginé, suivi de ragots et de ragoût.

Écrire c’est graver sa propre croix sur sa chair votive et parfumée, qui serait partie rejoindre le pardon, et si nous ne l'avions pas fait, l'écriture aurait été sournoise, aimantée, en mandorle d'un fossile inscrit dans le silex, l’épice de l'univers est une lumière imprévisible qu'on aimerait ouvrir à chaque lecteur,c'est le mot, mais s'y relier est grave,décisif, délicat,c 'est entrer par la porte étroite sans clé, ça a l'air de rien, merde, çà conduit à l'épuisement,et l'épuisement il est toujours inquiétant, parce qu'il passe par les nerfs sans esprit.

On donne à ce jour des durites aux fauteuils roulants de la paresse,à la jeunesse à qui ont été apportés des soins maternels dignes d'une station située entre le golfe clair et les motrices qui grimpent le long du dos des hippocampes, en y jetant des cailloux abîmés par les points de défis, on ne parle plus de gagne ,de plat à la place des rades, Ponce Pilate disait que l'histoire des syllabes vulgaires était la compression de la physionomie d'une charge qui a trait au voyage ,et fatigué il donna sa parole aux nervures des lumières, à la vie jetée dans les pattes d'un pendu plein de désirs repoussés avec des têtes d' amitié.