Au jour le jour 424


Mon érotisme est trop direct avec sa détresse dans chaque narine, à s'abattre sur la touche, il vibre tant dans le temps qu'il en est devenu le traitement du ça, il aurait mieux valu que je le mette dans les oreilles.

J'ai trouvé le bon mot sur un parchemin en allant à l'école, résumé, petiot,sentant la muscade, la cassonade et des siècles morts qu'on lit dans les livres, une fois le même mot mastiqué sur l'échiquier de la vie, il ne reste que le vocable « Tralala. »

J'ai beau parcourir un espace qui va d'un espace à un autre, c'est toujours un espace ,à peine le temps de passer, je peux alors aller au bout de cet espace sous le ciel infini, cela s'appelle la mort.


La lourde mouche du dormir fait un bazar terrible comme les poules d'eau en l'air,j'aborde la vieillesse et la veilleuse de reinette, il y a rien d'autre à faire, je ne suis pas prêt à être en tête d'un rayon familial,je suis loin , j'ai du mal à respirer, je descends me coucher dans le canapé du salon avec mes tapettes.

Quand je dis que je finirai bien par crever, c'est vrai, quand je dis que je finirai par ne plus rien partager, c'est vrai, quand je dis que je vais aux champignons avec mon ami Jean, c'est vrai, ce soir je me soûlerai, c'est vrai, quand je dis que ce serait grisant et moi grisonnant à la fois fois, c'est vrai, je doute, le tout est redoutable.

J'aurais bien participé à un dîner avec Diogène, un petit entre deux avec Démosthène, et bien , ils sont là, au bar, entends les arriver jusqu'à toi, et toi tu ne te n'en pas rends pas compte.

J'ai mis à l'écart une femme grossière pour m'émerveiller du matin qui perce par les volets et qui fait des ombres chinoises, des souvenirs, le tout fait un bruit d'enfant malade et qui pleure, j'ai pris la décision de dormir la fenêtre ouverte.

L'ourlet s'étend à la douceur de vaporiser, et d 'alléger la formule selon laquelle on est ,ou on n'est pas, imaginez la suite.


Des lézards débonnaires s'absolvent de mon visage et la systématique souffrance est offerte au jugement de ceux qui sauraient se refermer du côté où le soleil dort, je désole les étoiles aléatoires pendues aux escarpolettes avec du sang, de l'encens, la grande planification de l'azur qu'on obtient lorsqu'on change de corps , vois comme il est temps de paraître dans les amours cristallines, ce porte-monnaie avec le mistral de la solitude dans son cuir fauve, j'évoque ici un contraire qui ne me contrarie pas, aux variations de l'enfant livré aux appels sifflés de ce maître qui inflige des punitions avec une règle qu'il appelle singulièrement Durandal c'est limpide, n'est-ce pas ?

Mes diverses maladies font le poids des ordonnances outrancières prescrites par les médecins, et dans l'attente des volants , des esprits du giroflier je me permets d'être défendu par une qui avait des seins de caféine, des cheveux de ton noir et longs, comme de ces enceintes pleines de musique avec ses nappes tremblantes ,comme j'aurais aimé qu'elle n'entre pas das ma méconnaissance de l'autre, en marge même dans des moments de division insensible, ceci est un assemblage de grossièretés, et qu'elle ait tremblé dans son verger parmi ses chats de gouttière, mal élevés, et qui glissaient sous la table commune du foyer, m'a fait croire que le simple fait de la saluer me vaudrait son amour.



Rares sont celles qui ont un nouveau jour les bras noués à ce qui se dérobera trop vite, la trace de la nuit avec incertain et ses fidélités qui gicle encore parmi mes rêves, je dis souvent haut et fort ton nom aux murs ectoplasmiques, et j'ai la peur du sablier, mes journées sont des exaspérations , des expiations prédominantes, je les porte pour les exagérer, pour être avec elle qui se vêtait de cuir et mettait des talons qui auraient pu m'écraser, avant de me nommer par des injures, celles des racailles du matin, c'est là que je me réveille ivre du dépôt de la veille, et c'est ainsi que le jeu devint vain, je vous abandonne ici.

Promesses d'orage, tintements de diane, c'est la symphonie de l'amour, toujours le prisme de notre propre vision , la femme qui avec ses cheveux contenus, ici connue ,absorbe ma raison est lointaine,je penche vers un insensible passé, vers une pause épuisée au pouvoir ovale, arrivera l'avenir qui me portera vers des travaux et des pellicules en filaments d'inattention, un jour ce sera mon tour pour les ornementations qui se vendront, je marche sous la pluie, insensible, cinquantenaire, qui n'entre pas dans les maisons, cela ne restera pas le meilleur de mes souvenirs.

Est moelleuse l' intrusion dans le comestible, cette mécanisation déclinante des bêtes et des plantes saluées lors de la différenciation, pourquoi tant de claviers à poils rêches,alors que la barbe de mon père ne l'est plus, si j'appelle l'adieu ,le sens en est jeté à la face des injurieux du matin, et cela à la virgule près, mon bonheur réside dans ce seul fait ,que je doive réparer mon honneur en passant par la foi ou une génuflexion, qui peut savoir, sinon cette chère sylvestre spartiate qui fumait vingt cigarettes par jour et laissait des cendres dans tous les recoins de la maison.