Au jour le jour 423

Est absolu ce vers abdominal, qui blanc comme le deal, comme le dit cette belle femmes en décomposition avec son alliage et ses cailloux qui font les grâce des cimetières marins indigne de s'évaporer, célébrera ici lestement la supposée littérature, démembrée ,debout avec la fine lingerie que nul ne revêtira :parce que je veux aller nulle part ,les tables de la rédemption, la sacrificielle lueur qu'ont les yeux qui s' avancent vers l' indicatif sont d'un monstre , voilà que je cherche quelque chose qui ressemble à un tracé, un regard, une fuite en avant,un rappel, mais il n'y a nulle indication, nulle borne, je reste simiesque dans une danse exécutée maladroitement parmi la rosée entre les prêles,les confetti,les marguerites, sur le corps de l'acte de la poésie même.


Veni, vidi, vici à Venise j'ai bu du whisky de mammifère, elle,elle me rappelle nos amours finissantes où je regardais droit dans les yeux les serpents de sa chevelure,ce n'était que sainte grisaille sur l'autel de la sédition, je déchiffre, j'essaye la terre naturellement rien qu'en la préconisant, je dénature des entretiens avec des barbelés, je maintiens un pacte académique avec des modèles qui facilitent le podium, qui se moquent pieusement des défilés, moi j'ai froid de tous les calculs de la question, je veux rester lointain et sans repère, hélas je dis toujours oui.


Dans ce grand pas vers le bonheur nous allons faire dans l' âge du démaquillage qui ne se voit pas, j'en ai pris de ses couleurs moi, réduit mon envergure sans éducation de type insoutenable,qui a d'autres effets tangibles que l'on fait pour soi-même rien qu'en regardant en arrière, malgré ma sévérité, s'il s'était agi de survivre j'aurais survécu, aujourd'hui je fais des erreurs d'aiguillage, chaque être est comme il se doit de l'être, moi pas ,je suis un rétiaire dans une arène mais je n'ai pas de filet, il est plein de ces requins, des alevins mal élevés et qui n'ont pas réussi à passer par par les mailles, et moi je ne pardonne pas ces façons.

Dans chaque maison il est des bruits, ces bruits ont des odeurs, odeurs de grains, odeurs de menthe, odeurs de faim,odeurs de fiel, odeurs d'édredon, odeurs de mal lavés, ces odeurs sont aussi communes parce que nous ne les considérons pas; et parce nous nous en accommodons, il leur arrive de nous saisir à la gorge. Nous voilà assommants, hoquetant, pliés en deux, comme un repenti qui s’enserre contre lui-même avec sa carabine sur son cœur, saluant le vrai pas de la vie, mais s'il s'en sort, les odeurs reviennent avec le revirement de feu, nous voici à nouveau nous dirigeant vers notre petit manteau, saisissant cette pelisse pour aller dans la vie , vers les quartiers libres, ces fameux bruits qui sont devenus des ordres d'hommes, méfiez-vous de ces bruits,un jour vous êtes propre, et c'est à ce moment-là que vous deviendriez sale, un sale type quoi avec du blanc plus blanc que le blanc déplaisant, partout où il n'en faut pas.



Croyez le où non le point final est toujours au commencement, il est bien difficile d'expliquer pourquoi, car une telle utopie creuse ses appuis dans la boisson passionnelle, je suis ce juste poison dont il faut que je me débarrasse en tentant le long de mon cours de m'habiller de ma paresse et de mon incorrection. Le point final,donc, est un relâchement, une nativité qui se voudrait seule à se parfaire dans le pardon, son ignorance décidée par un autre que moi, et qu'elle porte à l'ineffable trace un nouveau devenir. Voilà pourquoi le point final débute par un nouvel exercice d'originalité, d'accélération, de débit de ,transit notoire, et les blocs déclassifiés qu'il faut poser devant soi pour les franchir nous les franchirons jamais. Cette façon de faire est aussi nommée le traité de la nouvelle frondaison, de la nouvelle frontière, et même s'il n'en n'a pas l'air, il intervient dans un moment où il faut se dégager de la réalité et de son renfoncement.

Lorsque je m’engage dans une idée ,je deviens aussi capital que celui qui a la propriété de délimiter les tirades inédites, à cela s'ajoute que tous les terrains sont en jachère, et que les piquets ne sont d'aucune utilité, alors pourquoi m'emmancher d'une idée et pas d'une autre, je l'ignore, et c'est cette ignorance qui devient ma neurasthénie.

Je dors avec simplicité dans cette unité et m'en accommode chaudement dans les soirées assassines, cette femme qui me regarde de derrière comme si tout était projeté entre nous, n'est plus de mon cours. Aussitôt levé, je rêve que mes rêves ne sont pas de timides mercuriales, j'entends par là qu'ils s'épuisent aux défis innombrables comme des grains, comme autant de bulles gazeuses, frappées du vice de dégoûter, au réveil j'ai le sentiment qu'il s'est produit quelques décompositions,je cite le nom de cette femme, je la retrouve alors de ce côté-ci de mon âme, c'est pas le moment de tout gâcher.

Monte à l'écorchure ,à l'écorce proche du serpent, comme renégat avec son humour salé sur le bruissement de l'oiseau qui voudrait vendre le gris pris dans le ciel aux étoiles peintes,au-delà de la panoplie de ma raison reconnaissable de celle des hommes, je dis de quel inconvénient je suis sonné, sont-ils encore vivants dans leur persévérance, de quels endroits divins et pour quels desseins désirent-t-il encore les femmes infidèles, les grands lacs aux grands vaisseaux qui tanguent, les longues vasques où s'endorment des tribus hautaines et qui sont de notre genre, sous la neige, dans la naphtaline je ris de tous les mirages, de tous les aspects ratés de moi même, moi j'apprends la patience des siècles de silence, du destin de la matière, de ne rien dévier, de ne rien dévoiler et de parler qu'à des filles légères, un verre dans chaque main.

Mon rasoir est de bakélite comme celle qu'on voit sur le pont enneigé, et loin de moi sa morale, elle est la métaphore d'un esprit ennuyeux, sa peau est blanche , il ne fait pas bon la regarder de face, elle est coupée seule, noir, sans intérêt, allez savoir pourquoi, il est dit par ailleurs que cette couleur est celle de la royauté,qui croît en toutes les périodes où les métaux ne sont que des ailes, ne sont des alliages couverts sous un mauvais toit, ma raison elle ,est nocturne, elle me paralyse le cœur et mes sens, autant dire non à cette femme de septembre qui se plut à croire que l'art n'était que la misère du monde, je pense à elle comme une chandelle qui éclaboussa la chambre d'une lueur délicate, crèche réelle et désirable, mais là, j'ai décidé de quitter mon pays et je suis dans un néant, dans un désert,comme un vacataire sans élève,je ne peux pas couper court à ces faits, alors je prie la servante et la savante alchimie de venir avec ses beaux vêtements,et de faire de moi quelqu'un qui sera harmonieux.

Rapprochez vous de votre naissance en toutes saisons et entrez dans le plaisir cher à Esculape et à ses chandelles, et l'art de tous les beaux ruisseaux changeants sera uns signe rapproché vers la maladie d'être, ce que rompt l'hiver ,c'est vous qui vous maquillez de sa prétention,et ce jusqu'à la fin du monde,quand vous atteindrez vos limites , au creux de mon corps qui fuit la paix tout tout à fait endolori, approchez vous madame, voyez ma solitude emmanchée comme comme un bras mort, arrondi comme au bout de mes errements, venez pour le peu de moi que vous connaissez,sorti de mon feint registre, et me passez à la merveille de rendre l'amour plus chaud, cela vous le saviez, je me couvre pour sortir parmi les bornes.

Il est si difficile de s'adonner à soi-même ,que nous allons parfois nous adonner à d'autres, j'entends par là que nos propriétés ,des sens au sang sont d'une intelligence cupide puisque c'est toujours pour rendre autrui confondu ,se déserter pour aller à sa rencontre, autant qu'il ne demande qu'à qu'à planter des boutons d'or à son col blanc, rechercher de petits pays, s'exercer à la constance, je vais vers lui pour lui voler cet exercice d'être par conviction un être sans nulle autre chose que le besoin d'être, comprenez alors que dans les instants-là, il m'arrive de vouloir aller voir ailleurs si j'y suis, et mieux que moi-même, je garde mes distances, entretiens ma fatigue de n'aller vers aucun lieu, vertical, et si malgré ceci je trouve que l'outrance est une mauvaise volonté dans ce que je connais de ses détours, j'arrive quand même à garder dans mes mains des épines et dans mon cœur un traité, celui de la netteté, de la pauvreté parfumées d'ironie.