Au jour le jour 373

Au instances muettes va le monde démontré, et le joie répartie est raide aux terrains décisifs, dont les pactes sont des valses lentes, la paix qui rôde en souplesse des soupentes à la cave est verbalisée par le seul esprit qui ne se cache pas, et l’usage de la raison dira un non votif aux îles sans rendement, chacun entendra alors de noires chansons à l’immobile réalité de leurs accords aux cris dépassés, comme je regardais du côté du salon des arts, ma vie s’est chargée de l’appareillage des centrifugeuses, sortes de canons à chair disjointe et en habits violets que les évêques vêtent pour des prêches au balcon des conquérants, et celui qui prendra une forme allongée on l’entendra pleurer jusqu’aux torils où le taureau bat le fer avec ses jambes cagneuses et arquées…

On entre dans le gardiennage de ses propres freins  par l’annuel dépassement de ton , dans un décor de souvenirs dont le but est de servir un festivalier retardataire, cette descente d’apprendre  s’embrasera, nous irons  en province comme  des grappes de frégates , et nous passerons  comme passe le désespoir au milieu des teneurs travesties par des terroristes du doute, ces électeurs immobiles qui  ne ressortiront du vide qu’en tant que partenaire qui a du sentiment qui sent le renfermé, ces petits textes qui me viennent en  têtes diront que votre vie durant vous avez été incendiée par l’amour, cette hésitation  qui est à la base des faces de grandeur ,et d’une atmosphère qui sent la naphtaline et les étoiles mortes.

Lorsque s’étend la vie alors qu’on meurt ,c’est un chapitre de l’histoire qui s’adjoint au bruit sourd des cimetières sur l’une de ses  images cachées, le respect de l’oubli se fait dans un quartier général où l’on prend des mesures sociales rien qu’en fermant les paupières,  et l’on peut désormais passer d’une frontière à une autre sans donner son identité,  sans que l’on soit pointé du doigt, les similitudes contrôlées sont pour l’extérieur des lieux d’où on a retiré les caisses  disparates, l’univers tout entier pourrait y rentrer si on parlait une seule langue, mais la théorie de  de la pègre blanche ,de la firme blanche restent au cerveau du voyageur qui possède une carte numérique dont la reprise n’est pas possible, voici que les satellites nous affichent le retard du bus et des trains, et ça durera…

Avec la mise en service d’un nouveau confort aux portes élargies on peut proprement s’asseoir contre les lunes répétitives et novatrices, pour se réjouir de ce qui suit ,la commise d’office  entrera dans l’horloge avant que de monter sur scène, nous nous  mettrons en quatre,  certains de ceux qui apprennent à vivre ne sont pas encore revenus avec du feu  sur la tête, et du feutre exquis dans les poches, et la dame la plus âgée du village fait encore trembler des vieillards qui  traversent la France pour suivre Lucien jeunesse, lorsqu’on cherche à se poser par là en certaines saisons, j’y vois une métaphore que je n’ai pas à étayer, vous pourrez le faire, il suffit d’un peu d’audace qui mettra les voiles  aussitôt  que le vent prospérera.

À deux doigts de t’écrire, je ne t’écris  pas, ils sont devenus gourds avec des ballonnements qui viennent de la mauvaise digestion d’autres corps aux échecs inquiétants, et mon affaire est aujourd’hui dans les amusements , mais dans un abri où la lumière active le plafond de sanglots aseptisés, les ombres que je vois me font penser à une femme qui franchit le Pont Neuf pour fuir une vie déteinte, et la finale de cette vie trop vaste et trop haute ne peut fermer un duo avec moi, pas plus qu’avec toi, qui m’a quitté divertie de mes mains d’enfant quand ils allaient à tes hanches et à  ta poitrine, ce soir j’allume des bougies flemmardes qui sont sans joie dans la nuit qui se déplace dans des oscillations d’absolu, le loquet affreux cette vie qui ricane est fixé de cette  peinture seule , trop blanche, et à l’encre sale.

On entre dans les nocturnes amusements qui s’allument à la chambre attendue, c’est le seul lieu qui sourit encore aux différents cadres du réseau des heures qui ont leur finale en heurts actés dans l’amour qui préfère sonner du côté des vivants, en surplus celui qui s’endort le premier gagne sa part de rêve dans le sombre abri d’un cerveau qui se démultiplie et sapera sa peur,  il entre dans ce moment-là dans des anciens sanglots, les mots les plus idiots qui soient sont balancés contre la fourrure sur laquelle on se penche et qui ne va plus à cet amant qui court les cabinets d’amateurs d’art, les chauves-souris moussues du  côté de leurs lourdes paupières volettent autour de cette lampe qui penchera au froid soleil, c’est là que naîtra aussi un nouveau paysage, une  plate-forme bruyante où tant  autres  crépitent déjà.

Et tout ce qui succède à nos habitudes, à nos abruptes brises vient d’un mort douloureux éconduit par là où le corps a ses ennemis, ça devient un  poison aux récoltes mal accueillies, et les femmes  détrônées qui passent des journées entières les pieds dans l’eau ont de la poussière  jusqu’à leurs cils, je cours à un changement de leur style, mais nulle part ça n’est plus de portance , pas plus que leurs cheveux en résolution de bretelles, c’est ici que nous  conservons lascivement ce qui nous aurait froissé ailleurs, et nos besoins organiques sont pleins de liquide qui est notre cristallisation, c’est à nos désirs tremblants que vont encore celles qui sont restées impassibles au bas soleil, et ne  seront plus dans la famine de l’amour qui les atteindra après nos courses les plus lointaines…

Comme on sort d’un combat par un chemin clos, on  peut s’endormir à sa torpeur et faire le tour du jour, c’est comme s’étendre dans l’ombre pour y refermer le temps qui est une pause où chacun se prive de  faire de bruit, parce que dans  la chambre d’à côté une femme, qui le fruit béni de notre silence s’endort, le passage vers les paupières closes se fait dans la douceur d’une estampe au sourire maladroit et nous devons de nous incliner devant ce corps qui aurait pu être celui d’un enfant coloré , pris par une main récente et aromatique, voilà déjà qu’on oublie notre propre vie de ce moment-là, et l’obscurité n’y est pour rien, c’est parce qu’on nous l’on a pas su se souvenir que nous sommes devenus ,de ce qui nous recouvre déjà  devant un corbillard avec un chien de laisse ,  que nous en sommes là.

Passez par-dessus la rampe
de la marée sèche
rendez-vous dans la joie
des cimetières marins
couverts  lors des tempêtes
des lois certaines
aux texture de sel
nous vous multipliez plus
stop aux mains
 aux gorges  haletantes
aux racontars de la vie
aux balivernes d’être
au collectif des quittances impayées
qui sont des bêtes douloureuses
aux soies de porc épic
que l’eau  qui nous comprime
comme une pompe à vide
soit un compte
une somme d’indécence
qui sourient gravement
derrière un soupirail.


Tant pis pour l’Est
et toutes ces filles d’éponge
qui donnèrent des signaux
dans leur légèreté
de projectiles savants
lancés comme des  méduses
et qui nous engluèrent
tant pis pour l’Est
avec la poste pour des baisers
aux portes cochères
contre les portes closes
les lavabos pour but de tribord
et le mythe de la chaleur
qui était d’agate et d’agave
régulièrement au sommeil établi
je vous revois encore
avec vos racines cubiques
et j’ai beau n’y comprendre rien
je les comprends aujourd’hui
parce qu’on est déjà demain.


L’insecte pisseur
épuiseur et puiseur
des désirs humains
dirige son épouvantable canon
 vers l’omnibus de Zazie
qui va vers le métro
le métro est bondé
c’est un grand serpent
 qui vit sous terre
avec les   paupières closes
et lorsqu’il les ouvre
 chacun revient à la surface
et y  devient muet
ou paraplégique
ainsi va la vie
par les étroits soupiraux
et vous qui avez déjà
un linceul sur les épaules
où allez-vous
alors que vous n’êtes pas musiciens
et que les orchestres
sont aujourd’hui dans les églises.

Narcisse premier aux épaules nues à distance de la Sainte-Chapelle, iras tu réseau au fleuve qui mène jusqu’à la mer,  et de retourner en toi même pour un développement , te faudra-t-il ton propre amour pour te protéger,  dans le désir de cette forme d’onanisme redéployée, et que tu prendras en compte quand  en  toi-même englouti  ,pour  aller  vers l’enfant qui est là ,et qui est assez acide de sa force à te promouvoir, avec des  images cramoisies dans les yeux clos sur l’onde qui t’emportera, cette indiscrétion à ne pas te garder sans connaître tes rides à tes propres tourbillons, ne sera-t-elle pas de ton échec à la vie, et qui toutefois  passe par tous les yeux ?


Trois chênes trois hêtres
trois saules trois peupliers
et l’année convertie
qui attend un doux vent
à  la voûte du rêve
au diamant glissant
quand il sera aux doigts
et dans les croisements
des canaux des rivières
écoute la peur du titre
te gagner
une nouvelle fois
et dans  l’herbe
où  se cantonne
l’ombre des capes sombres
aux couleurs de citron
viendra au ciel le règne
de  givre et de goudron
dans le brouillard
aux batailles indécises
je verrai des bovins
aller au noir refuge
de la taille
d’un noir voile et qui tombe.