Au jour le jour 370

Il a tant de divinités qui se parlent dans l’extase assises sur le laurier, complètes et fraîches pour le repas frémissant à venir et la descente s’ouvrant à la lumière et combien elles nous perdront, je date qu’elle n’est qu’un tissu noir, le temps est trop tôt dans les mouillures, et le tison est à mes larmes avec un ramassis de remords et de souvenirs, aucun miracle fut-il utile ne m’amène au bien, je suis agité de fausses programmations, mon visage même est immobile pour des demoiselles du matin qui sont dans l’indifférence, ma nourriture vient d’un ancien spectre avec ses légères invisibilités , me plaît une étude du dormir dans une embarcation qui dérivera.

Transitoire est cette femme blonde lassée des nuages , et dont le travail est reconnaissable à ses actes sans physionomie, la grande lessive des extraits du cœur se fait avec des pierres qui arrivent du Japon, moi pour m’avancer dans l’inapplication du submergé j’avale la vie par pilules , ce qui implique que les autres professionnels de la santé m’interdisent les vendanges, je cours alors les chapelles , les églises, y parle hautement sans me soucier des requins avec leurs recettes de la dynastie des paillards, je laisse les gisants dans le marbre, dans le chœur, je vais à la chamade, celle de ce serrurier qui a jeté ses clés par la fenêtre, avant que toutes les maisons ne soient accueillantes et conditionnent les hommes forts et la terre.

Arrière majestueuse, au premier rang dans les bras de toutes les paresses et cataractes sirotant des sèves d’érables , rien d’abîmé ne vous a cousu des fils à vos paupières, qui m’ait paru majestueux, sauf quelques notes piquantes, arrière aux hommes dont la cervelle est un moignon ou un mandarinier qui lui bouffent les yeux ,dans les claques de cette femme chapeau prise dans les cataclysmes de sa propre colère on retrouvait les boudoirs de décembre, comme je l’ai fessée, ses arrières sont allés à la fascination de la poussière où des demoiselles sont baguées comme des octogénaires, arrière à la verrerie de l’enfance qui va nous balancer dans un bain d’ huile, ou du haut d’un pont, arrière à cette traîne savates, quiconque la laisse faire ses missions aura une aréole au front, arrière à tous et à toutes, et ainsi de suite.

Mon premier est sur la route

Mon deuxième est sur la route

Mon troisième est sur la route

Ils sont en nombre

Suivant un corbillard

Le corbillard a des

Poignées comestibles

Lorsqu’on les saisit

C’est du pain bis qui s’émiette

On entend un cocorico

De ce connard commun

Et dans le ventre mou

Du cercueil

Il y a un homme sans jambes

Ses jambes furent

Des asperges violettes

Qui sentaient l’urine

On met le mort en terre

C’est un Monsieur

On lui pisse dessus

Il en sort un millier de vers

Puis de grandes notes

Et l’éminent jeu des orgues.

Le coursier du cœur

il est pris par le poitrail

son poitrail et raide rêche

comme des escaliers

qui charrient des

hommes et des femmes

qui montent au ciel

sur les grands chevaux de la mort

avec la morale et le visage

d’un chien d’aveugle

au dallage du sommeil

tout l’hiver s’en échappe

il suit les sente étouffantes

ou l’air s’étrangle

de sa nature

c’est le vent qui donne

sa forme aux fougères

les fougères plient

ne rompent pas

tout comme cette femme

qui s’égara dans ma vie

sans m’avoir tutoyé.

Relève la tête du mourant

Mets lui un oreiller sous le crâne

Laisse le aller sommeil

indivisible de la mort

Il y va en portions de pension

Pour une éternité

Cette grâce infecte du néant

Que la faveur qui lui manque

Lui devienne une

Huitième nocturne

Les unités des faits insalubres

C’est là que tu comprendras

La sortie la griffe l’arbre et la fleur

L’arbre pour sa quotité de mort

La fleur pour ses relents nauséeux

Le tout au titre de la langue du défunt

À qui tu prenais la tête

Et qui a à ses lèvres

Un dernier rictus

Parallèle comme toi…

Aux grandes illustrations des grappes riveraines les écorchées haletantes s’abiment de nos forces dédaigneuses, la raison passe par la verticale de ce regard d’un guide qui a été abaissé ailleurs. La mine d’hier que nous avions pour tant était inquiétante, et dans une étrangeté de détails, là , en cette rapide desserte qui jouit d’articles argentés, je pose mes gants violets, et vais en premier à des friandises éteintes faites pour un dîner aux chandelles, et cette autre ancienne, de contourner la violence gratuite participe à des concerts réciproques, en demeure de renégats diversement garnis, qui élèvent des stalactites jusqu’à leurs sanglantes jugulaires qu’on aimerait tremper dans du bismuth vermeil.

J’ai rencontré tant de gens dont le détachement me prolongeait dans l’idée qu’ils n’étaient pas à ma mesure.

On s’usurpe à chaque pas…

Il faut sans cesse quêter pour exister, quoi je l’ignore, c’est de cette ignorances que me viennent toutes les promesses que je n’ai pas tenues…

Devant un bavard que j’aimerais asticoter, je me tais, dans les minutes qui suivent, je me dis que j’aurais dû le gifler.

Il faut faire tant d’efforts pour vivre, avoir tant d’opiniâtreté, comme je ne suis pas dans cette mouvance, crier est de mon écriture autant que la simple observation de ce que je suis, un homme, rien que ça.

Et les lampes vermoulues de l’étrenne à l’adieu vont dans des grappes épaulant toutes les jeunesses, contre le crible conçu pour cent solitaires accomplis dans la commune grâce des graciés de la porcherie, puis datent les prières qui viendront de l’éclatement des roturiers saignant une honte inquiétante, c’est ainsi que de la cendre viendront des épreuves, des crevasses, craignez la section du ressassement, on peut y voir le sens du soleil noir qui nous inondera, pour perdre le chant funèbre, il convient de se relâcher dans les délais pour la construction des écluses avec leurs rejets de ténèbres ,et qui ne sait rien encore de rien, n’en saura davantage, et qui ne sait entendre il entendra malgré lui..

Diamantaire lépreuse aux pattes sèches , six décès de par chez toi vont advenir quand tu veilleras à la lune les habits désapprouvés pour des énergies ouvertes sur de saintes raisons de pierres, les arides versions et versants où chaque raisonneur est dans un ravin couvert de graminées rêches seront comme les sonorités d’un qui ne va pas perdre de temps, le diamètre de la ville est dans le rétrécissement, dans une pause ,moi, on m’enjoint de partir, de monter en tâtonnant au ciel de l’aigre destinée, je sais la nuit qui te grandit en moi et qui t’émettra à tous les lieux où j’ai dormi, mon cerveau n’est plus important, je vais débattre de tout ceci avec mon cadet.

Prédestinée à devenir une aveugle précieuse et léthargique avec des yeux d’albâtre en ta licence voulue, tu rencontreras un qui se propagera à la vitesse d’une science sans visage , de la morgue à ses lèvres malgré l’air vicié dans les poumons des cadavres qui schlinguent avec leur vie en l’élargissant davantage, rendant les tourniquets des nerfs plus livides que les sentes qui débordent d’affreuses contagions, nous nous accrocherons à nos voisins pour ne plus couler, d’autres hésiteront à se laisser glisser dans le rêve naissant, et nous emporterons nos mères arrachées à la terre ,qui sera sans pouvoir, l’automne cherchera nos âmes pour que nous puissions nous y accrocher.

La menace des souvenirs trempe dans une instinctive disgrâce, spontanée de gorge tiède, l’outil à proprement parlé de nos styles, pendouille dans des impasses, il y aura des rapports qui nous dégoûteront de leur argile fragile, comme de petits animaux assurés, c’est faire fi de toutes ces colombes violettes qui sont improductives, et chacun peut se faire à l’idée que la terre est à l’arrêt de l’ avenir, je déborde d’une conception malhonnête en tête, je plante mes mains dans les paquets d’ombres, puise le pain engorgé dans les stalactites qui descendent dans les tubulures de mon corps, qui m’inondent, je brûle de moi-même sur le bûcher de la vanité.