Au jour le jour 327

Je pense.
à des chats
des chattes célestines
qui vont aux assises
avec ces  nuances de gris et de noir mêlés
bien sûr que je me trompe
je sublime leur sublimation
leurs nouvelles recettes
en les renvoyant à Dieu
comme des frontaliers sans lieu
mon quotidien
me sort par les narines
en forme de crochet de cravate
de manèges de cousins et cousines
comme un vin blanc
et ma route des envies
va j’usqu’à la mer
fermée à mon désir de substrat
 j’ai l’air d’un con
avec les bras ouverts
pour celle que j’aime
qui n’a pu m’assister
pour le reste
je la vomis
jusque dans les moindres détails.


Surprendre
a des échalas
des chattes puis des
tubes d’acide
avec l’onagre paillé
avance de gris
bien sûr que je montre le tout en rien
bien sûr
 je les supprime
 bien sûr avec mes nouvelles recettes
je les  certifie
 en août en leur envoyant
des frontalières sans Dieu
mon quotidien
me sort pour les narines
en forme de cravate
mais  cousues d’or
comme un timbre
où les routes
se centrent jusqu’à la mer
et c’est là
les yeux fermés
que j’aurai l’air
d’être une forme d’homme
avec une couverture d’assistance
et pour le reste
va te faire
foutre  dans les environs.


Pourtant  le chiendent
du dispositif médical
le congrès de la spérance et spérience
contre lequel les
pissent les chiens des riches
ne sont pas au courant
du pavillon des cancéreux
la glace est à l’image
de mon arnica de vie
 quatre mille  siècles
à la fourche de Dieu
ne pas veut devenir
qu’une  partie de tabac blond
voici la femme aimée
avec la célébrité des guenons
une syncope dans ses bavures
vrai tiers altiers et droits
c’est là que l’amour
vieux de  quarante ans de mariage
va à  la rencontre d’un ange
dix mille fois équipé
à se taper un atelier pour
faire chier le monde
avec ses modes et ses mondes….


Ma colère est un projectile
avec un film protecteur
en linoléum
disponible en pharmacie
dans les salles obscures
la halte est du  côté
des médicaments
avant d’aller aux obsèques
de celui qui est mort
sans couverture
celle qui s’approche de moi
jeune farouche sans grade
son désastre
est un niveau de branche
connu par devers chacun
chez moi tout est pour le relief
unicolore indolore
et la reconnaissance
du même commence par je suis
je fais dans l’aise et dans le détresse
je me jette dans les égouts
avec mes enfants morts
avec les intestins crevés
allongé dans la réflexion
de mes actes les plus au fait
et je vais à la migration.

Vers les marchands de journaux
pionniers des collections
d’insectes endormis
sous la lampe hallogène
aux écailles cramoisies
moi qui ai tué tant de chats
de chiens de chats de poulets           
j’aimerais étrangler
celle qui m’a fait homme de peu de foi
et de fois contraires
mon frère
cet assassin innocent
sous ses veules sépultures 
insentimentales
je le  mettrai dans ma baignoire
je le chargerai de plomb
je lui ferai  bouffer
de la pierre jusqu’au gosier le plus profond
dans de l’eau et la démence
ma colère m’accueillera
je ne se serai pas fixe
je ne serai pas l’œuf bouilli et cru
j’ai eu cent femmes
que j’aurai mieux fait
de voir  les yeux crevés
mais elles ont disparu
avec leur visage nacré
je suis seul
je  m’exècre…


Les chiennes aveugles de naissance
ont la maladie du poumon sec
elles respirent
avec le grade franchi
au regard lucide et froid
elles ont des pieds pour soulever le verrou
et des jours sans casquette
sens puissants vents sans  jachère
les ténors viennent du
tout hasard
le poisson vit pour s’éviter
moi qui pisse comme quelqu’un qui  est déçu
sur ces femmes offensées
sur le l’échelle ponctuelle
du désir et de leur insécurité
voilà ce qui m’échauffe
ce sont leurs légèretés
par les trois souplesses
de mes sentences à domicile
et celui que je ne serai pas
je ris à  gorge déployée
pour  ne pas régner de soins
à une parité bicéphale.