Au jour le jour 321


Pack pack
au petit prince insulté
soûlant  les ouvrages divers
les lignes trompeuses
informatrices
et les mariages
sont des amalgames
je vois ici
l’inondation de tous les ouvrages
de la vie filante
et les Amazones
qui vont à l’armée
avec un sein transparent
coulent à pic
par l’exercice de tirer
c’est un grand jour
pâle et bleu
et les provisions sont
contre les inondations
des nuages et de la terre.

Les circonstances sont
atténuantes
exténuantes
et le cidre doux
laisse des traces
 sur la page qui décide
du cahier à donner
 le conseil
à de longues nuits
c’est un insomniaque
avec une fille aux cheveux longs
à son cou violet
l’espoir est un soupir
avec les sabots
d’un chevreuil gris
les singeries
d’un cheval qui va l’amble
qui regarde les hiver s
n’est qu’ un canal dans les astres
et le regard s’égoutte
là où les filles au grand pas
attendent
d’insensibles animaux.


Je suis venu
avec mes beaux serpents
serrés contre ma poitrine
j’ai plissé sur la glaise
la glaise a le  ventre mou
son centre revient vers moi
avec des fortes gelées
des désastres
ces projets au carré de connaître
les femmes qui nous ont quitté
à quarante ans
nous les attendons encore
 certaines sont attentives
à nos  halos
mais l’image du grutier
va dans lumière
d’un farfadet fondeur
vacant sot débile
qui attend
les déchirures solaires
et les fournaises
à noter sur l’éphéméride
des pendus…


Le boulot ferroviaire
est un animal
qui a une main dextre
du côté de la hauteur
venue tout droit du tribunal
il va dans la première chambrée
sarcler le chanvre
aux cheveux fous
avec l’impassibilité
de la bénédiction des lignes
des marchands de croix rouges
quant à la voûte céleste
diurne avec ses pilotes
elle n’est rattachée
que sur le sein des sirènes
jusqu’au menton
aux terrasses des cafés
Saturne broie sa dynastie
toutes les épreuves du ciel
vont dans des palais
chez le tailleur qu’on attend plus
et qui voyage trop.

Avec deux jours d’avance
je bouffe mes chaussures
au nombre de huit sur deux  manches
les sangsues de mon intestin
connaissent
le secret des lacets tranquilles
les minutes notariales
la journée continue
est coutumière
 je suis aux bras
d’une jolie femme
millésimée jusqu’à ses cuisses
m’arrivent alors
des divisions de soie
voilant  mon contour
je vais au bar
parler de météorologie
avec des périphrases
et dans mes préférées
dans mes midis
il y a
la solitude  nauséeuse
comme un qui va la montagne
et qui mangera ses chaussures
en s’asseyant sur les escaliers
qui donnent sur le ciel.


Les preuves sont formelles
le téléphone les a éprouvées
l’épreuve du français
est dans toutes les fleurs sauvages
signées d’une main
à température
de faux démiurge
mon frère
Etienne qui est un assassin
aime les tiroirs caisses
aux éditions automatiques
c’est un magicien
aux alcooliques tremblements
comme il n’a pas
de bouclier antidouleur
je vais aller le rosser
avec mes macreuses sages
ça me changera les idées
puis dans une boutique
j’irai me faire rogner les ondes
entre les trois demoiselles d’Avignon
qui sont cinq si l’on y prend garde
celle qui ne se déplace pas
 à m’écrire ni à me lire
je l’aime encore
le vent tourne
je n’ai pas bougé….

L’émotion miraculeuse
va dans les sites violents
des sexualités
au visage de vierge
qu’il faut prendre par le bas
du détour
les portatifs idiots
les journaux de laine
on ne les mange pas
on les prend par les pieds
comme des glaïeuls noyés
qui sont dans la vase
dans ces églises
obsolètes octogonales
et les vicaires et les viscères
comme le coutil picot
comme le cedex
iront aux belles sœurs
la mienne
est s est atteinte de scorbut
j’aimerais qu’elle crève
pas loin de mes académies
tout près de mes cavaleries
juillet change de chaleur
je mange des cloches
j’ai une tortue sur le dos…

Amphitryon nique
le feu octogonal
du plus profond de ses grandes
adhérences alcooliques
elles  deviennent  avenantes
comme le bonjour
les tauromachies
dans le ventre du nageur
chaque menteur
agit sur  une scission
dans cette gorge puis danse
et les microphones
ont fait la preuve
de la chance de la  vie
d’où viennent des acteurs
Aquilon m’adresse
dans les hautes températures
un testament impur
 fait pour
affronter les détails
la racine carrée…

Job englouti
dans les liens du lion jusqu’au violet
va à la rencontre
des âmes effrayantes
dialogue
de forteresses
d’embrassements
pour aller du côté
des ballasts
pour s’étrangler
comme le  font les Amazones
qui pourront être décimales
de par leurs  beautés
s’il n’est pas bonne personne
pour composer avec la vie
ces textes
ces lignes
ces formations
sont de la chiotterie
et dès le deuxième étage
je vais régulier
à  la régularité par la catastrophe
lorsque je rattrape
par contre des corps ensevelis
je les rajoute
dans la résultat
dans de nombreuses solutions
et si un copain d’école
me  tape dans le dos
 il faut et qu’immédiatement
je le jette dans la fosse aux cons.


Le fantastique asticot des sens
déjà il est  sous le pis de la vache
qui tire un tramway en Transylvanie
au meilleur moment de la journée
morts sont les maîtres de plâtre
leur métier
aux  conséquences
désastreuses syntaxiques
ajoutez le à quelqu’un que je quitte
 je vais au gai savoir
au tracé impudique et beau
qu’on pourrait traduire en justice
dans ma gravité de berger
j’ai parrainé  Saint-Pierre
par les impolitesses des nonnes
qui ont des sens
commises par les mains
de celles qui font un arc
d’une obsidienne
d’un chien assis
à la beauté d’un signe qui prend.


Les pétantes offres
et les petites sœurs des pauvres
 les maigres nantis
venus du Montana
avec leurs alouettes
 leurs requins
leurs soubassements
sont les savants de la mer
les autres en éclats et conflits
passent par les écoliers qui savent
la loi des équipes
l’homme aussi
on l’écoute dans sa  tâche
on cherche n’importe où
l’aberration
la suite sent
la vie de toute enfance
la vie de toute dette
allez tous
vous faire bouffer
chacun de vos trous
jusqu’à vos narines.


La demoiselle du sans-souci
a une baïonnette
entre les cuisses
les cavaliers du partir
portent des lunettes bleues
pour respecter
la part  des étincelles
il faut étendre  des journaux
aux filets hexagonaux
l’électorat a été glané
pour sa troisième vie
de canon et de pierre
il est midi
le palefrenier est une femme infidèle
l’offrande ira une déesse morte
en clandestinité profilée
pas loin d’un patronyme
les comptes que je lui dois
d’alambic et de chérubin
seront  de ses phonèmes
moi sur les rails
j’écris pour me tuer
je serai mort à l’arrivée.