Au jour le jour 319

Les trouble-fêtes sont des pions fréquentant une école primaire en usant de termes touristiques d'un passif mouvement de bouche, ceci se commet dans  une solennité d'ouvertures maculées de blanc tels les regrets qui sont les moyens de déplacement que prend l'air, pour soulever les chaumes, les  charmantes demoiselles élitistes, c'est ici qu'intervient l'inquiétude de ma connaissance qui aujourd'hui n'est plus qu'un chemin que l'on dame maladroitement, et que des filles de bonne compagnie ne prennent plus, je cherche loyalement à faire la jonction entre les hommes et moi, loin des sièges royaux qui sont beaucoup moins confortables que les bancs d'église.


La fascination que nous avons pour sa lenteur mûrie vient d'une familiarité étrangement biologique est évidente ,elle est d'une origine inconnue, de la lignée des gobeurs d'histoire, je suis du côté de mon père, celui qui m’a génétiquement   rempli  de sérotonine  plus qu'il n'en fallait et non pour servir  les autres, celle qui fait des guerriers, des assassins aussi, ou des glandeurs désactivés, certains de mes gènes sont de fieffés,  moins menteurs,  qui complètent mon désenchantement, j'aurais pu être danseur, interprète, un activiste déterminé, mais voilà que je suis encore dans l'empathie devant un enfant qui chiale, devant la main tendue d’un hère, et parfois  je fais quand même de belles choses pour les gens et mon contexte orbital n'est pas ralenti par le drame de ma vie.


L’organique dépendance des bredouillards du comptoir et de la paraplégie ignorante dont je fais partie , ne sont pas de votre mal, quelle extase, savoir concrètement avec un cerveau en prurit pourtant,  que je finirai avec les paumes percées, crevées, tamponnées, un  bien  localisé au siphon  des vieux jours, où je ferai  pour la vague d’une sanguinaire sans nom et qui se rallie au gris bleu des isatis, colonisatrice, vermeille et  infernal e en même temps, dans l’obscur dessein de vouloir me réduire, apprenez HG que je vous ai hardiment désirée et aimée, j’ écoute à votre  tintement de moi une imbécillité érigée en système important de penser à froid.

La quarantaine, le téléphone endormi, la nicotine, la coupe pleine, les spécifiques, les spécimens, amen, je m’endors  à la jeunesse, , le fait est imprenable, la mise  tout autant, pas rentier, par le froc, j’aimais,  j’empruntais leur marche, fiction, et patatras, désamour, crèvecœur, des choses de celle que je chérissais restent, la cibiche en bouche, pas de panthère prête à la défenestration, , les paquets de partenaires, la part  de mes veines est violette comme sa résolution, elle me pèse encore, une photocopie de Marie la Sainte qui me touchait, je me liquéfie, je m’ étale et m’affale sur des  filles qui partent en randonnée…

Les stimuli sont  douloureux
l’amande est  amère
la grande boucle
est un merle qui siffle
les mendiants
ont des bouches
de métal froid
la chancellerie baille
le tétanos
est une rose corrézienne
en terre inconnue
les hommes sont  autres
et les autres préoccupants
les coups de pied au cul
ne sont pas bénis
l’arc-en-ciel du plaisir
est au veuvage
plus amer
que le souvenir
le feu sort  d’une forge
où Vulcain étincelle
et notre crédibilité
notre spiritualité
sont des  présents
aux sombres palmes.


J’arrive à ne pas dormir vite
j’ai des poupées dans les yeux
celles d’un glaïeul oublié
mon impolitesse
ne s’exclame plus
je n’ai rien à voir
avec la tête des croyants
hier encore
j’étais dans la lumière
d’une ailée
comme les comètes
je  lui disais des mots
pour des procès
elle était ma croyance
et ma croyance un mal
le mal a grandi
monta sur une échelle
l’échelle se brisa
je tombai dans la circularité
dans la  familiarité
de ceux qui n’ont  pas de nom
et qui dînent n’importe quand.


L’homme capital
est plein d’eau
il a de beaux attributs
et les dames
vont dans  sa chambre
la chambre est pleine
des souvenirs
de son père
mort d’un axiome pulmonaire
sans explication aucune
moi je lève mon verre
jusqu’au souffle dernier
Je suis assis
Je suis debout
je mesure tout d’un seul trait
vêtu plus d’un gant bleu
j’ai de la colère
comme un rat cancérigène
des fluxions de poitrine
me reviennent
je suis mal arrivé
je suis mal aimé
je ne suis pour consensuel
et je vous emmerde.

Je partirai
avec les grues bleutées
vers les multiples terres
au caractère heureux
je serai  émotif
acide  comme un marbre froid
je chercherai  un arbre
qui crachera  de mauvais garçons
des merlans
pour des élites
j’aurai de longues mains
pour saisir
les fruits flasques et sonores
je serai aléatoire
je retournerai à l’équilibre
j’irai voter
je tenterai de vivre
mais entre tes jambes.


Bonne soirée
à ceux  qui  vont au spa
au chef de cuisine
au fatum
au chic de l’épinard
au lourd idéal
à ma voisine de palier
qui a chien délicieux
bonne soirée
à mon cœur qui s’arrête à la chamade
aux fiertés de la nuit
à la part des anges
aux senteurs de mousse
à la pleine saison
bonne soirée aux nuages
à la fourrure du porte-plume
à ceux qui sont à l’heure
au moindre vent qui s’immisce
dans la cheminée
bonne soirée
au monde.


Mes artères sont des durites
avec des crins blancs
je les pose sur un plateau
j’y mets le feu
le  feu gagne en volume
il y naît un cheval
il se tourne vers l’asile
le pape veut l’acheter
et comme je suis mineur
je ne peux pas le céder
je monte sur le canasson
me retient à sa crinière
il fait le tour du monde
sans spasme et sans agitation
le monde est dans le coma
l’alcôve est  l’écurie de mon cheval
je suis naïf
et j’ai des élans de pierre
qui vont à la touche.


Le capitaine est un cordon bleu
Il élève des serpents
et des hannetons
dans sa mansarde
la lune mange la lumière
de sa mansarde
les serpents et les hannetons
tombent en maladie
ils manquent de clarté
le capitaine a des spasmes
il appelle le médecin
le médecin vient en sabots bleus
et une cravate de cuir
c’est un bon petit trou dénué
avec ses enveloppes
dans lequel il intervient
des buveurs tombent des nues
comme des nappes
avec des organes bleus
et celui qui reçoit le  prix Nobel
finit centenaire
sans avertissement
dans un abécédaire.


J’ai pêché un pécho
en l’occurrence de l’intérêt
divin par essence
et nourricier dans un parking
le nageur le plus proche
se fout de la civilisation
il est vif sur un seul pied
dans une ambassade
pleine de grenouilles
et de pète  sec
quand le soleil est  poussiéreux
il descend de son  piédestal
se fait acclamer
par une adverse partie
et sa poitrine devient
un végétal humide
l’humidité  est désespérante
pour ceux qui sont nés au printemps
puis le soir se fait artificiel
auprès des friteries clandestines.


Cet outil
tout petit
je le tiens pour sauvage
il est pour la faillite
des lampes et des ongles
il descend dans la cave
y bruler de l’encens
rentier sédentaire
et les détracteurs de la lumière
ont sur la tête
des chouettes
qui manquent
d’allant
qui mangent des citrons
les femmes sont irrégulières
elles vont à l’épilation
au loin de leur propre répertoire
pour de fausses  teintes
primaires humaines
puis se  mettent  en maillot
à la saison des rasoirs
afin que demain
les maintiennent dans  du plaisir
sur des actionnaires assermentés.