Au jour le jour 304

Porter un jugement favorable aux vendeurs d’aiguilles est le lot de tous ceux qui s’appuient sur la légèreté de la littérature aux itinéraires de démarcation, ce sont des candidats à l’estrade ,aux jubilés, c’est là qu’ils boivent des sodas amers, puis larmoient sur des cousettes et cousines de vingt ans d’âge, quant à leurs danses, elles prennent naissance dans la maladie de Brouillaud, personnage incendiaire aux connaissances grecques et latines, dans les jours fruités comme des dimanches de fête, ces mêmes vont au cinéma voir de licencieux drames que de vieux bovidés ont remis au goût du jour, puis qui remontent sur des bêtes mal entretenues qui finiront en parures ou en dessus de lit, je reste quant à moi fidèle à la propreté de ma conscience en demeurant, coi, fermant les yeux, voilà pourquoi je ne suis pas dans le reconditionnement…

Voilà des fêtes officielles et sans saveur où des vautours prennent toute la largeur de la table pour s’épancher sur les sautes de la cuisine, nous les regardons embarrassés, et si  nous contestions, nous le ferions infantilement , ce qui vaudrait lieu de confession, alors nous acceptons de les laisser à l’erre de leurs défis débiles, comme des militaires à cheval qui iront dormir sur la paille sans avoir touché leur solde, ce qui les prédispose à des commerces clandestins, moi qui fut témoin de ces scènes, je n’y ai vu qu’un manque d’honneur, un oblong débarras de mystifications solennelles, et le tout finit dans la grande compilation des cultures, on se dit même que nous ne voudrions pas y participer…

Dieu ce qu’il faut être concerné par la chair pour guérir, et quoique ses productions soient toujours dans les départs souhaités, nos méridionalités ont la forme de bateaux en quête de nouveaux territoires, aussi les autographes de la terre sont pour nous d’horribles signatures agricoles dans le sillon des jours de lenteur, tout ce qui pourrait révéler un nouvel âge n’est point lustré, notre âme n’est plus vive, nos plateaux sont tournoyants et les froids courants nous emportent dans les chasses d’air septentrionales, nous voilà embrouillés comme lorsqu’on nous touche à un point sensible, crucial et qu’on va saigner, taisons nous à présent, notre péril de est une période de bidouillage, endormons nous à notre âge infect…

Les bénéfices qui vont à la caisse des sportifs sont faits pour entretenir leurs voitures, et ce qu’ils produisent pour les amateurs que nous sommes dans nos anciennes trahisons,  sont des ficelles du côté d’Epicure, celui qui fut au rang de nombre de fiabilités, ce qui me concerne le plus est sur ses lèvre, en rouge et blanc jusque dans mon sang, c’est l’effort le plus axial que je connaisse pour me tenir debout, et bien que je connaisse mes géologies, quand arrive le final qui exprime une prise de position, je me tourne vers mes segments architecturaux qui sont ce que j’ajoute aux maigres jours, ceux où je me dégonfle ,puis vient le poids des convoitises…

Les sombres anorexies arrivent du côté du cerveau, voilà un plan mental des plus ordinaires, pas pressé, tout est au niveau des hivers, celui qui vient dans l’injure repart dans le blasphème, la naphtaline du sentiment, et l’infini est un bandage à son front froid, la paix est retorse et restreinte, discrète, les cils vibrants de la colère sont aux virements du crachat, il y a trop de pilules dans ce siècle de tromperies, des suicides qui mystifient  toutes les filles qui  sont inexprimables avec nos mots griffés sur les murs, on passe ses nuits seul, avec ses avatars débiles, ma soif d’elle est encore vivace, j’en oublierai mes anathèmes si je campais devant sa porte, bouffi d’un sommeil qui ne vient pas, voilà mes flux et mes ressacs, je me suis trop privé de nos batailles…

Et les filles abattues
Par nos fidélités
Ne vont plus aux balcons
Pour des nennnis d’hier
Et de les voir ainsi
Telles de blanches amertumes
Avec leurs linges humides
Et leurs institutions
Nous fait revoir la vie
Comme un enfermement
Les soirées indistinctes
Le péché isolé
N’a plus d’autres ravines
Que notre désarroi
Les pieds dans la boue froide
Nous regardons le ciel
Où de faux éperons
Secouent les astres morts
Et font danser au pas
Des arpèges corrigés
Par une main divine
Et qui s’est délestée
De nos verbes les plus hauts
De nos enchantements
Qui sont pays en flammes
Et n’ont pas de drapeaux…

Ceux qui sont à genoux après un mauvais usage de l’existence sont maigres de dons et l’air hivernal leur fait un cours minuscule jusqu’à la chair bleue, c’est un petit numéro musical, une scie en provenance d’un sud où les haies n’ont pas de baies centrales, ce qui est incompréhensible, comme nous refusons d’admettre ce que nous voyons, nous ne pouvons plus que jargonner dans une langue que l’on a chosi par vote, et ceux qui ne veulent pas la pratiquer, sont mis en sureté avec leur s cothurnes sur des planches où ils n’auront pas de suffrage, et c’est dans cette serine sévérité qu’ils remettront en jeu une balle de dix grammes que devront saisir d’autres dans un cercle où se couchent des chérubins vêtus de cuir.

C’était une journée de printemps ,le ciel était bleu du matin au soir, j’étais gai et mon âme était comme un oiseau qui pirlipotte,j’ai pris mon bâton de pèlerin et suis parti sur les routes, celles qui longent la rivière en crue ,je n’étais pas usé par les éléments, m’étais douché avant le départ, le monde avec ses miasmes, microcosmes m’était ouvert, personne ne me regardait de haut, le ciel voisinait avec le palanquin des arbres et mon œuvre d’homme était dans l’allégresse ,j’allais danser avec les bêtes, ce qui me fit rire, j’étais de toutes pièces comme une fumée qui se répandait aux recoins les plus clairs, mes spasmes de liberté me rendait beau et mon nouveau pays avec toutes ses énigmes était d’une nature suave et vigoureuse…

Certaines de mes suées sont cernées par le dégout et ses suites liquides, et moi pour marquer des points je me cabosse d’or et d’argent que je mets aux endroits essentiels, je suis d’une locution d’un temps passé, m’attache à de petites commodités, un peu comme une herbe dérangeante se noue aux grands arbres qui surlignent l’horizon, j’ai parfois du dynamisme et du dandysme du côté des victoires à la perlimpinpin, et je les utilise pour démontrer à ceux là mêmes qui me zieutent transversalement comme un essentiel de vie, lorsque je bourlingue, je bourlingue seul, vais à où personne ne me blessera, et le temps, je le sais, m’établira une nouvelle fois à la table des babillards qui se soulent pour des amplitudes guerrières, je me vois encore de l’avant et le premier coup de baïonnette sera pour moi qui n’en donna jamais, je vais dormir dans la luzerne…

Le plumage coloré qui vient aux oiseaux en cage perd de sa vigueur dès leur naissance, et leurs appendices, pennes, becs, gosiers sont des manques de solennité, en nettoyant notre linge sale nous les regardons crever sans avoir établi un lien sacré, ils deviennent alors des écrevisses qu’on mettra au bleu, c’est une autre malpropre façon de vie, une mauvaise enseigne, un sale enseignement, une ineptie entre le désarroi et la solitude, ces spécialités dont nous sommes les détenteurs nous les appliquons aux mêmes que nous, il nous arrive de leur donner des prénoms désuets, idiots et leur demandons de siffler d’absconses notes qui vont à nos saloperies de commérages, eux qui sont sans ordre cognent contre d’autres grilles, s’effilochent, perdent leur chair, il est trop tard, nous avons bidouiller nos habiletés et adresses, à vouloir aller voir ailleurs, nous n’avons rien vus, nous sommes de crasseux imitateurs…

Cette boisson aux vertus particulières est d’une amertume douçâtre, qui va nouer nos intestins, moi qui en abusa avec mes suites en abrégé et dans mes nuits astringentes, je butais sous les tables après cent interventions de coudes, rien de philosophique dans ma gestuelle, sinon mon rapprochement du tonneau, juste une manière de culbute, de roulement, une sorte de gré d’underground adaptable aux situations grotesques, comme un qui rentre chez lui de l’épaisseur pleins les lèvres et une odeur putride en bouche, puis des renvois d’auteur, des pets de mouche sur le parquet de feutre, du découragement plein les membres, le lit et dans les arbres, un banc public, c’est comme une période de moratoire, la nuit revient à nos examens, nous avons beau surveiller nos arrières, nous ne sommes plus suivis et es filles qui nous aimèrent moutonnent dans d’autres repos, voilà que vient l’ogresse avec son ceinturon, un cran, deux, trois, son ventre nous avale…

Combien s’arrange t-on avec le sort pour n’être pas dans le sortilège avec ses couleurs repoussées, avec ses personnages nus venus pour nous décevoir, cent fois, mille fois, une vie durant, alors ça croume du coté de nos coiffures entretenues à l’eau sale, c’est cocasse que même nos chiens en rient jusqu’à leurs recoins boueux ,certains nous attendent devant un foudre en chêne, une chopine à la main, d’autres à pattes fendues fuient notre direction, de belles filles fendues dans leur jupe parlent de neige et de colombe, nous sommes dans une paix secondaire, notre monde est une berge misérable, fangeuse, puis viennent les fragmentations, les épuisements, la carte mère acariâtre et surclassée, nous voudrions que ce fut un dimanche bleu, il n’en est rien, nous sommes les gestionnaires d’un funeste patrimoine…

Nous entrons dans la folie et nous l’entretenons à la manière d’une maitresse qui a dix piges de plus que nous, bassement, rien ne s’érotise plus à nos soucieux jours, et prenant du volume, de la mauvaise entregent, du poids plus qu’il n’en faut, nos troubles apparaissent comme poussés jusqu’à d’ignobles décibels, note atmosphère est dans l’admiration vrillée dans une étroite serviette nouée aux fesses d’une demoiselle enceinte, qui s’étroitise de sainteté, moi qui ne ris plus à la barbe des anges, qui vais dans les foutoirs ogivaux, je ne lance plus de pierres conrte les vitres de celles que j’aimais, je marche longuement à la recherche de mes anciens lieux saints, des bibliothèques où j’aimerais retrouver un livre béni que j’emporterai vers des scènes à domicile..

Les troubles fêtes mettent des pièces de monnaie avec d’impulsifs mouvements dans des chapeaux de paille qu’on déplace après l’avoir frotté de benjoin, leur vient alors un langage poli avec des signes royaux qu’ils font de leurs bras gourds comme on jetterait une épée sur un empereur russe qu’on aimerait voir se déchoir en écoutant du Prokolnikov, or il se tient dans une assemblée pleine ce cinéastes de renom qui le dépêchent à des films aux fins autorisées, c’est alors qu’apparait à sa droite un tabellion et à sa gauche une demoiselle vêtue d’une peau d’âne, et comme personne ne veut plus prendre de décision ,voilà qu’arrive au milieu des convives une canéphore nue, un broc d’essences rares dans ses mains et qu’elle met le feu au tribunal où l’on ne rit plus.

Encore un ruissellement, une cataracte, ,un wasserfall et les petites victimes ventrues touchent à l’encre qui les décolore, elles vont alors accompagner une chimère dans la montagne vers des maestros pleins de confiance et qui ont des mâchoires de redingote sans bouton, ils rêvent d’Amériques et de casse noisettes, allez comprendre pourquoi, puisqu’ailleurs tout est de boue et de soufre, ceux qui languissent devant les bêtes mortes s’abiment déjà dans des fonds marin ,les autres cherchent à prendre l’homme dans l’apathie du feu et du sel, certains aussi font le pied de grue devant une herse nouée de draps blancs, mais toute chose qui point dans nos rapports à la reconnaitre n’est qu’une falsification, chacun de nous est mort avant d’avoir été…

Dédé S.a dicté ce qui suit.

L’impédante ursuline qui m’a arraché des mots était vermoulue jusqu’au profond de sa chair, mais qu’importe, comme le dit le proverbe pourvu qu’on ait l’ivresse et peut être le mou, cette tessiture organique rappelée à l’ordre et à l’orgue ;dans la structure des gens, mais qui sommes nous, et maintenant vas y ,c’est à toi de tout schloupser,ne soit pad qu’un point virgule, toi mon pote, quoique nous nous engluions dans les verdurants alcools , c’est pas dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs marmites, et je rajouterai que le miel et l’hydromel dans les baptistères sont à l’hymne e qu’est la prières à la bouche des glorieuses…

Je suis plein de poésie et de vin, quand je le choisis, mais je suis plein de conneries aussi lorsque je bois, moi je suis un mec du peuple, parce que la grammaire c’est une emmerdeuse que hje connais plus ou moins bien, mille fois, cent fois, une fois, ré mille fois, what’s happening in you,je trouve la formule jolie !et maintenant allons y avec tes putains de ligne, je ne sais pas de quoi tu parles, je ne comprends pas tout ce que tu dis ;j’ai plus envie de te parler, allez il faut se rendre jusqu’au bout, alors on y va…

C’est pas un combat, c’est une passion, mon pote qui suis pas poète, ne sont que des infligeants les autres, j’exige que le E soit devant, je suis un type qui perd un morceau de s…t, ah putain que j’aime ça, alors ,il me reste aussi la musique, et là tu mets quatorze mille ponts de suspension sorbides, l’autre il se fout de ma coule ,il se brûle les ailes sur C.Jérôme,putain ce mec, moitié cœur moitié diamant, et tellement sympathique avec l’air singulier d’un qui a grandi à la montagne dans des soirées de rires, de chansons pour d’étranges animaux…

L’inquiétude de ma conscience est un parfait petit rayon désarmant l’homme qui peste ;et la première venue côtelée y voit un point de repère aimable, elle est vaccinée à nombre de ses jonctions et voudrait pour la première fois interpréter une sonate, celle qui précède le iota des tickets de caisse, cette unité de mesure dont se servent les maires adjoints pour de dangereuses liaisons, comme celles où vont s’abreuver à une source naturelle sans passer par les bons gués les demoiselles lassantes qui vont par les collines en prononçant des mots d’enfant qui donne la bonne réponse à la morosité, puis éprises de plantes cosmétiques, elles se roulent dans les herbes pour que leur fin ne soit pas triste, et de faire des petites choses d’importance leur alla en lointain intérieur…

Un panier en osier peut être une arme de jet lancée contre les volatiles qui se produisent trop vite, et le chien, ce vétéran de l’accrochage de postiers se réalise dans ses gestes, les spatz ont beau se cramponner aux branches, se planquer dans le feuillage, on a beau peu les distinguer, il y a toujours une meute qui veut mettre à profit avec de risibles effets le pouvoir aux mains accélérées, il y a là comme des flots tombés du ciel, ça mord jusqu’aux profonds tissus, ça brule comme dans une sidérurgie, tant peu en témoigner sur du papier couleur comme ces enfants et ces peintres qui posent des à plats en noirs dessins où l’on devine un bocal rouge et une bête qui crie dans les bois…

Certains voient le jour comme une situation difficile et le point de leur haut aurore se déplace vers le nord, là où des maitres apocopés s’habillent en kaki pour aller dans les anciennes tempêtes, l’herbe est à la gratuité et gravité des hausses, sous le tremblement des fébriles membranes, on trie dans le violet une nouvelle tessiture, certains pour traverser la ville disposent de cartes proposées par de savants messieurs qui ont reçu en héritage des colonnes d’ivoire, tout cela serait anecdotique si nos aïeux ne nous avaient agoni d’ordalies, de crachats, de mots sans résurrection, puis vient le mélange des crochets de boucherie et des flingues de sicaire…

Je mets en valeur l’âge épanoui où l’air voilé tourne atour des peaux de sel et d’albâtre, j’ai des soupirs aux caresses de la poussière et du sommeil qui mène à la mer ; je lève du fond des eaux des bêtes endormies par la glace et le feu, ma place est dans un espace entre les draps et les feuilles mortes, je reste pourtant le complice caduc de ceux qui mettent des chiens dans les cambuses, mais quoique mon temps n’est plus aux crimes de la terre, je ne respecte plus grand-chose de l’ordre des grandeurs, je suis tel ce muet qui brandit une épée contre tous les rois du monde, voilà une fois encore que ma mendicité me ramène à celle qui ne pleurait sur aucune tombe…