Au jour le jour 227

On traite religieusement ceux qui sont dans l'agitation marine et sans force,proposés à des emplois subalternes,mais qui ne sont ni déments,ni infirmes,c'est une forme d'apocopie rattachée à la gerbe,au pain qu'on leur donne en second lieu et à l'épreuve qui leur échoit,c'est à dire à percer des fûts rigides qu'on fabrique aux grandes influences de ces heures où se montrent experts des ingénieurs venus de loin pour équiper les catamarans de voiles secondaires,dans la destinée de chacun on retrouve des prises de lutte,des clefs à bras,des ports de minuit,d'ancestrales letttres,des animaux bouqués,des lieux adverbiaux,qui les mettent en plein dans le mille,là où les ondines ont des pulls overs couleur marine.


Ce qui a servi à denouvelles reprises glisse vers le marteau en or d'un dieu qui a une altercation avec une curie incurieuse des nerfs de la guerre et qu'on prépare à aller se mouiller aux tièdes batailles des saisons sèches,de courants d'air et de ponts à traverser avec leurs tempes givrées et qui sont par dessus des fleuves qui coulent inversement au sang jeté dans la vie pour la glorifier de ses déchets azotés et qui s'élèvent dans l'éther comme les abois des chiens déplacés avec leurs chaînes dans les obstinations de maîtres qui ne sont que des ordonnances passant de main en main des ordres écrits par des caporaux qui chialent devant une bouteille de crémant vide,pleins de regrets et de drames,quand les combats entrent dans la circulation des sens ,on dresse des tentes dans des camps maldorants où s'endormiront des soldats aux bouches cousues et à l'esprit occupé par les temps de la réforme.


En quantité négligeable l'inquiétude est d'une petite constance qui coule comme une eau vive en plaine de Padane,et son armée n'est pas prise au sérieux,bien qu'elle se maintienne avec ses bas rouges en tous points accesssoires dans les lieux où l'habitude est une folle au foyer et qui jette au four des écorces pilées pleines de poils d'angora castré que des mains de belles pouliches ont caressé,on dit d'ailleurs d'elles que ce sont de mauvais sujets qui voudraient profiter d'un siège en épousant un prince appliqué à thésauriser pour n'être pas dans un dénuement complet quand viendra le sage ayant trotté  des milliers de lieues alentours et l'entourloupera devant son peuple en lui faisant gober des sornettes sur ses démarches consultatives,lorsqu'il sera à poil et sans prestige devant son peuple imbécile et béat ,bouffi de stupéfiants ,c'est là qu'interviendra en chute piquée un cheval ailé qui n'emportera personnne, mais qui est craint parcequ'il peut exploser à tout moment.

Dans les grandes baies où se carènent des poissons voraces aux chairs délicates, des chiens lècheurs de guenilles plongent comme des agents de liaison en eaux troubles, et leur peau chitinneuse est un atout pour aller à ces profondeurs où dorment des crabes,des poulpes,des boulbes,des casenards,des poplussums moussus comme des humanistes béats,des tétards à fleur d'écus,et aucun ne prend garde à ces terrestres bêtes qui ont appris la nage et fourbi leurs armes dans des chenil bien arrosés,dès lors le combat est inégal,car leur gueule ont des dents acérées,d'une rare et résistante silice,et lorsqu'ils remontent à la surface, ils y retrouvent une sirène silencieuse qui a passé vingt ans dans une grotte sous marine à se morfondre depuis son beceau pour un dermatologue qui a les pieds froids et souffre de fluxion de poitrine à force d'aller voir les soleils couchants des bords de mer et sans col roulé.

Terminer sa carrière sans s'être rassemblé et cela devant une tribune tient du casse-tête chinois, on a beau  avoir des poux ou un chat roux en quelque endroit du corps qu'on veuille, chacun dispute sa partie en despote, puis c’est le sacre d'un oiseau égyptien qui s’ inscrit sur un papier en blanc-seing, pour moi qui refuse rarement un petit verre, cela ressemble à une façon de prendre rendez-vous avec des voyageurs qui passent leur temps à changer d'air en robe de prêtre, pour éviter le surmenage,tout en tenant en mains un traîneau où se couche dans toute sa longueur un héros qui pourrait à tout moment bondir pour se planter entre du bétail et faire une tuerie, une hécatombe, on appelle cela une crise, et le sentiment n'est plus de convenance, sinon un comportement moderne qui attriste les uns et rend douillets les autres.

Ces ennuyeuses qui nous barbent, mangeuses  de cétacés l'Atlantique, elles nous font le coup du coucou avec une marque protectrice sur la peau, et leurs amants, leurs maris, les renvoient à des sauteurs prétentieux, puis disparaissent dans les journaux intimes  commenté par un maître auxiliaire qui extrait d’un glossaire la seule lettre grecque qui fonctionne mal, celle qui se cabre à la prononciation, et dont on ne peut faire aucune œuvre en vers tenté par bleusaille qui donne le tournis et se contente de putrides émanations qui peuvent donner des maladies de rein ou de foie,selon qu'on soit dans la furie ou dans le sens de l'équivoque, à cela s'ajoute ce qu'on s'est approprié illégalement de cette langue, pour en faire des liasses de mots dont la fonction est d'unir les crétins et les posturiers.

On s' accroche sans être cru et sûr à ses positions, ses attitudes distanciées qui ont bonne réputation, et l'on est dans une enceinte d'eau salée,  attaché à ses  idées d'endettement et d'auxiliaire, dans la demie route qui va de la nonchalance à la guerre, du repos à la parenté ; assez blagué, la physique de l'existence est imbuvable dans les bordels de nuit où l’on suspend les fruits secs de ses entrailles dans ce qui nous  a empêché d'exceller, il a bien un indice qui pourrait vous laisser ébahi, mais vous oubliez qu'il figure à votre propre face comme une interjection sans lieu et sans lien avec le mot, aussi toutes les dépendances s’achèvent  sèchement et laissent un peu partout un goût du rebut.

Les édentés s’accrochent aux parois sèches avec des instruments à cordes pincées qu’on retrouve dans les ravines contenant un mécanisme qui rappelle un retour au calme, ce dont ont besoin les expéditifs qui s’épuisent dans un ensemble de références parce qu'il se cachent  des fenêtres qui sont des yeux faisant rougir ceux qui vivent en écoutant les mauvaises conseillères qui ne rendent pas service, pas même lorsqu'elles ont employé un chant révolutionnaire qui reproduit le son des pierres fines et de la diane agrémentée de métaphores, qui selon certains est une courroie du fusil utilisée pour saisir des étoiles ou simplement une bête faite d'un composé chimique qui schlingue.

Je veux évoquer une nouvelle fois cet appel que je fis tout tremblant de toxines et d'intoxication les plus diverses, et qui sont plus subtiles lorsqu'elles se solidifient dans mon cerveau et en font un dépotoir qui compte autant d'images saintes qu'un glossaire de mots inutilisés, vous ne vous êtes pas retournée sur le danger que je courais à aller aux instances psychiatriques tant mes nerfs m'agaçaient à force d’aller au propre de ma faiblesse, jusqu'à laisser apparaître ma malsaine nature par de grands sinistres que je ne savais nommer que dans l'alcool, lorsque venait en moi votre regard, votre corps redoutable par ses rétrécissements, je les considérais alors comme la seule humaine explication qui vaille.

C'est dans la conscience de l'immense frétillement des éclaircissements de la vie dérisoire que je vous écris n'avoir rien voulu commencer, n'aboutir à quoique ce soit, en fait à rien de définitif, telle est ma conduite, un réveil avec des chiens autour de moi, une avancée sur un pont pour n’y voir au bout qu’une immensité stupéfiante de tous les déserts du monde, je vous le dis, rien, pas même un souffle de cette veine humaine n’a suscité en moi quelque approbation, une mesure, une perception infime de la beauté qui a toujours fait figure impropre au rang des regrets, je vous le d'une fois encore, je m'appartiens, je me conduis comme tel, seul dans le feu de ma désolation, frappé de l'intérieur par toutes les mains qui ne m'ont pas saisi.

Au cœur faillible qui vous écrit, vous répondez par un abandon aux étranges lueurs, et du royaume où je le saisis, je me vois tel un prince halluciné que vous poussez grandement vers la pendaison, vous niez nos corps qui se nourrissaient de nos sangs parallèles, nos représentations, nos belles extravagances, nos souffles coupés, comme lorsqu’ on dissèque un insecte sur le parquet, on apprend mal à entrevoir des lendemains dans cette race humaine qui palpite sans nous, il ne nous reste que peu d'organes pour en comprendre les signes et les significations, je traverse un désert nocturne avec pour seul viatique ma connaissance tremblante de tous ces êtres qui me ressemblent et dont l'éternité est un petit point qui s'ouvre sur des astres inventoriés et déjà morts.

J'ai la conviction d'avoir brûlé toutes mes économies d'être dans la découverte des désordres de l'homme qui se contente de l'écume, du souvenir et de ses improbables figures qui l'amènent sans partage vers l'idée, sans qu'il en comprenne le sens, la vie quoi qu’elle soit petite et restreinte a toujours été dans l'heurt de l'investissement qu’elle demandait et que je n'ai pas su lui accorder, sinon sous un  dôme sans atmosphère respirable, celui où l'on prie pas nécessité physique, chimique,  corporelle, du clinique quoi, en cela j'ai eu des connaissances qui m'ont marqué, des approches fulgurantes vers un sexe et un sein qui ont pesé sur mes intranquillités, je vais et veux dormir dans la seul repos,la seule  représentation que je connaisse de moi, la solitude.

À l'épreuve de l'épaisseur en voilà un qui la prend à son compte comme un couperet nous damne,nous donne le vertige du sommeil, un peu comme on emporte dans ses pardons  la foire de sa conscience, celle qui a les proportions des vieux accords qui n'ont pas leur place dans la moindre de nos dépositions, ah, je vous le dis, rien n'est nécessaire à nos vitalités  que ce qui nous terrasse en mots,  pour la fosse à venir, l'un contre l'autre serré en épieu pour le besoin d'une vaste douleur, et comme toutes les commencements n’affectent pas notre désarroi,nos concordes sont  toujours des serpents relationnels qui dans les recoins de chacune de nos pensées s'assujettissent de fixations qui sont autant de douleurs pressenties.

La connaissance de ses propres minuties est une anomalie, chacun se dérobe en double mot pour des idées subies et subites sans relation avec le monde qui  est impropre au devenir, allons bon,  mille ans ne suffiraient pas à enlever nos premières écorces pour en  faire des gémellités,des ubiquités, celles qui devraient être dans nos intimités, qui obéissent à l'ambiguïté,à la lisibilité,au hasard, à la juste note, laissez-vous donc porter jusqu'à l'inessentiel, l'inexpérimenté, en complaisant que vous êtes,en  atome de mécanique méconnaissable et méconnaissant, cessez vos bluffs, attrapez une idée, une seule, menez la de l'avant votre vie durant, cela vous conduira à la douleur de l'apercevoir par là où vous êtes le moins pire et rien d'autre, c'est cela l'indispensable. 

La partie adverse cède devant le danger, elle interrompt ses états généraux et s'assure que l'ambiance n'est pas à l'exécution, puis entérine son double tour douloureux qui est une hypothèse de demande et de clairvoyance, sorte de variation  d’ut pris dans les nasses occidentales où se rassemblent les personnalités élues pour des explications  bien apprises, c'est ce qui désappointe les goûteurs d'arsenic qui ont des semelles de charpente et de plomb qui vont avec des animaux de bâts dans des communautés religieuses nourrir les divinités qui font griser des enluminures tout en piégeant une classe de raisonneurs dans l'embryon de leurs vingt piges, et qui se closent la nuit dans des dépôts et des dépits aussi amers que leur foi pleine de prouesses et de spasmes.

Présents à l'office ceux qui inclinent leur tête font un boucan tels ces vacanciers qui ont des ailes de perdrix  dans leurs anneaux métalliques, d'autres forment  ailleurs des pactes avec des chiens, ceux que Héra hélait dans sa joie de vivre et qui étaient ses frères d’adoption souvent défaits et à jeun contre les pilastres cornus, quant à ceux qui étaient dans le réserve, ils respectaient des portions de rivière, épuisés par longueur du temps qu’il mettait à rendre conforme des certificats d'authenticité, c'est là dans les herbes hautes et sèches qu’ils se frottaient le museau paramètrés comme le  cosmos dans l'indifférence générale des gémeaux à la bouche pâteuse qui ont dû croître sans même apparaître ou jour.

Sorti de l'ombre sinueuse en habit de femme avec des crans de ceinture noire, le baba du conte saisit le pourcentage de sa vie sur une aire de lancement où les ragots sont un sujet de feuilleton dominical et familial, les outils d'alpiniste dont il se sert sont des parasols de garde champêtre, et certains lui sont  épidermiques parce qu’ils ont des envies capricieuses et saugrenues, rien d'essentiel ne naît sur ces lopins de terre où l'on fixe des câbles capillaires pour descendre vers un pays noir de monde où des victimes sans dynamisme aucun se jettent dans le vide pour défier un destin qui n'a rien d'un lieu protégé, puis de la méchanceté tournée avec adresse revient avec ses dents passés à l’huile pour jeter  du feu sur les rationalités et les nativités.

Les mollusques sans finesse ne sont pas comestibles et les belles en sabots ne les acceptent pas dans leurs conditions de domesticité, sinon passés à huile pour leurs penchants particuliers envers cette matière, avec dans leur crâne des unités didactiques marquées à la manière d'un sceau  suggéré par  les rats habillés avec du goût et qui sont des troglodytes aux seins bleus de scélérat à peine plus grands que des reptiles lacertiliens qui vivent dans les landes de Bretagne, on peut d'ailleurs les apercevoir en plein jour sur des pièces françaises qu'on maintient avec des cordons autour de sa taille pour bien montrer qu'on a un penchant particulier pour les branches et les nobles descendances, à ceci près, que sitôt sortis de l'ombre rien ne nous rend plus favorables à nous souverainetés mal entretenues que le dégoût de nous-mêmes.