Au jour le jour 165

Par dessus les eaux salées les décisions sont avilissantes, et la cohérence des mariages est indiquée dans un périodique qu'une petite princesse au peigne fin vend avec d'anciennes mesures, et dans les profits, dans les produits, dans les tuyaux ,les outres où l’on lave les larmes décidées,  la peau est venue d’un  parent né  malentendant dans une Babel moderne pour se soumettre à la stérilisation, s'opposer au civisme, et les bourreaux qui apprennent leur véritable identité  admettent que le cours champêtre des lettres n’est éprouvé nulle part, sinon dans l'adoration de l'été qui sent le vestiaire et le lancer des balles extraites de la gueule des chiens,qui craquent parfois au sol pour des négatifs qui iront dans des boîtes à musique ,ce qui laisse  des indices sur les billards qui sentent la peau de pêche.

De l'hôtel de la reine à celui des prélats

Des putes  malhonnêtes en quête de célibat

En veulent à ma braguette veulent aller au combat

Avec une lorgnette en bas des contre bas

Et toutes de danser aquifères aquicoles

Bourrées comme des reines aux cernes arénicoles

Vont et viennent en leurs os telles des vierges folles

Affolées par leurs  rires et les lents protocoles

Telle une veut me saisir par le savant parler

Telle autre pour ma langue qui ne s’est empourprée

Que dans l'enfer solaire d'un œil  intemporel

Où me poussent les hivers en trempes corporelles

Et de voir  leurs désirs à mes lèvres éméchées

Se lever comme une ombre de moi évaporé

Je suis sûr que la vie est une intempérie

Serrée contre mes tripes comme une épilepsie.

Après les faux  réveils lointains

Dans le feu des enfantillages

La terre me revient

De son sommeil nourri

Aux lèvres dépréciées

Et ce qui n’est pas partage

N’est plus qu'une pauvreté

Aux mains bleuies jetées

Sur l’extrême horizon

Dans le ventre

De la nuit des faussaires

Aux heures d'inflation

Pour d'autres énormités

Le cours du sacré

Va à l'insomnie

Pour  mon corps misérable

Projeté vers l'arrière

Il prend ses racines au ciel

Éternel de manques

Où nulle marée ne vient

Calciner l’aperçue

Rompre mes enfers

Par défaut dans le jour.

Après les possessions

L’étendue solitaire

De nos corps

Au regard de soi-même

Est comme démesurée

Les chiens noirs de la nuit

Vont aux chapelles mortes

À nos lèvres animales

Sont des impuretés

Nous crions des insultes

Par-delà le roman

Inutiles de gris nus

Pour ne rien dire

Sinon de la froidure

Et tous les maux

Ont cette figure

Ouverte sur ton absence

Entre deux stries violettes

Et qui vont à mes nuits

A l'autre  moi mendiant

Et aux voiles qui s'agrandissent

Pour te laisser passer

Par tous les interstices.