Au jour le jour 159

Quand la phrase avec ses affreux sommeils, ses oracles ,ses onagres de feutre pour des courses à l’étranglement, se meut dans les mains levées et nouées, c’est l’artisan furieux avec ses mensonges frénétiques qui se met à tourner sous des soleils frondeurs, sous les saules aux grands climats, ouverts alors le maître avec ses règles et ses lacunes,il  lance sa loi métallique sur le tableau des conspirations refroidi aux vieux encriers d’agate,  frappe celui qui ne sait entendre les sentences, ceux qui ne veulent pas vivre couchés, assis, observent et rêvent d’une plaine plane, d’un noir supplice sans supplicié, et toutes les cruautés du monde deviennent secondaires, obsolètes,  obscènes, les bourreaux ne sont plus vaillants ,c’est l’élève qui élève la phase moins sommaire de toutes ses éclaircies.

C’est peu dire que je n’aime pas les hommes avec leurs foutues méformes, leurs foutus usages, leurs foutus malaises, bref, je les exècre, pire encore, ils m’écœurent…

Elle commerce avec sa haine, avec son air de thésarde, de thématique, de sacristain ,la voilà qui éructe, se rengorge, se falsifie, rien à voir avec du pourlèchage, de la léchouille, non rien ,si ce n’est qu’elle peut s’endormir sur une enclume, près d’un ostensoir ,sous un porche, ou passer par un entonnoir ,puis pour le reste, vous savez ,il est plus aisé de se marier avec un pantalon…