Au jour le jour 154

Les mammifères volants ont des expressions convaincantes sitôt qu'on les aperçoit dans la foule qui persiste en été comme des plaques aux valeurs ennuyeuses,dans un  emploi de sens démesuré, et bien qu'on veuille les énumérer c'est une étude qui les appelle pour élargir les orifices des murs ou se complique le travail des coiffeurs exaltés qui se manifestent avec leurs couleurs jaunes d'argile, c'est alors que les lumières sans voile dont on a tiré le maximum de proportions et de propositions, deviennent des pans de jupes que des filles momentanément agréables remettent aux mains d'experts qui donnent du fil à retordre aux généticiens et aux convaincus.


Les fleurs odorantes sont des images de marque aux yeux des libertaires rapiécés et raccourcis et qui répètent souverainement leur nombre d'années en signatures murales, c'est ainsi qu'aux endroits où les ouvriers agricoles honteux mais frais triment,qu'on retrouve des agréments provençaux qui sont mis en avant dès l’heure du repas, l'avenir est alors une terminaison assainie bien plus basse que l’amont de tous,qui a du mal à croître  avant qu'il ne soit projeté dans un drôle dont les fesses éclatent en coloris violet et qui survit dans  de bonnes combinaisons et conditions qu'il refuse d'admettre parce qu'on lui a dit du mal de chacune de ses déraisons, de chacun de ses arrières, aussi va-t-il chercher dans les archives la marque et la conformité de la vie, qui sont réellement un talent ou un plaisir littéraire qui font de grands ploufs.


Les ustensiles de cuisine freinent notre choix de reliefs, et pour les rétablir il faut un haut degré de qualification que le Dieu du ciel rend exotique avec des indications de renvoi, ce qui prouve que ce n'est pas une personne sotte, mais assurée, qui dans les mouvements de foule fait de hautes performances, c'est ainsi que des arbres et des cubes se construisent avec des analogies d'un seul côté ,celui du colombin qui se confond avec des éléments de batterie d'économe,et que  l’on voit sur les scènes narratives avec des persistances rythmiques d'un autre temps, là où les divisions temporelles sont percées avec machiavélisme par les partisans lassés de n'être que des victimes de coups de foudre, placés dans la direction d'un pré où des duellistes s'assurent que leur bout de métal n'est pas dans l’oblique.


L'action de stocker des biens dans un désert prend toujours le dessus, cependant il faut un écran solaire pour s'approcher des appareils de distillation, de distribution ,ces compas de silence qui sont tels  des singes araignées qui vont dans les lieux silencieux avec des bouts de bougie en tête pour n'être pas exterminés, on dit d'ailleurs qu'ils ont éteint le vinyle et les tubes d'éclairage lors de leurs combats d'escrimeurs, les hommes voient ça de loin,d’un mauvais oeil, ce qui leur permet de respirer en se dégradant dès le lendemain, en repoussant des adversaires qui font la grève de la plume et se vêtent de détails ecclésiastiques, comme ces dégradés d'invertébrés et qui jamais ne pleurent par deux fois devant un repas de famille, après qu'on eut coupé l'herbe haute d'une pelouse pour écouter les fruits du désert croître dans les ricanements et les actes de foi.


Mener à terme l'indication du parcours d'un paresseux tient d'une petite randonnée pédestre sous les saules qui flamboient auprès d'une vallée fluviale peinte par Véronèse qui continuait à ingurgiter des potions que les élitistes aux affections dentaires usaient comme des tampons, ceci pris au pied de la lettre équivaut à garder une coulée volcanique dans sa gorge pour un temps assez long et en faire une pluie passagère avec une certaine dose d'irrigation, c'est alors que tout se stabilise comme une petite distraction, comme lorsqu'on  tapote sur les touches d’un  plastron pour délivrer des appels qui vont partir dans les impasses où tous les douteux et tous les désireux de la vie sont  tristes tels  des suzerains incompris, et qui font  de leur marche une fertilisation entre deux casse-tête dont l'une vient d'une secousse du crâne.


Ce qui est cédé à petit prix est aussitôt  un supplice défavorable à nos petits ouvrages,à nos petits courages, ceux qu'on développe en nous aplatissant comme le dernier des hommes à la mode, et qui aurait voulu éclairer un décor de théâtre où lambinent des histrions sur des supports musicaux qui font fuir les piafs exposés à des flambées de feutres, de verres, et de raclées, c'est alors que les mots d'humeurs sont des ravitaillements et de bons mobiles pour s'arrêter sur la miniature de l'existence tout en se gardant de dévoiler son anarchie, son énergie, pour des postures d'amour aux petites proportions, et ce qui procède de notre attention n'est plus qu'un mystère douteux que l'on s'autorise à annoncer à des docteurs qui ne font pas leur l'âge ,qui nous défont de nos linges pour en  faire des appâts qui iront à des pêcheurs dans l'étroitesse de leurs propres callosités.


Maintenant que tout est à la lourdeur,il serait bon de s'endormir avec des poèmes à la bouche,de ceux que nous prononçions dans la délicatesse prise au ruissseau,au couteau, à la mansuétude,car les mots sont conçus pour attraper des étoiles et n'en rien ignorer,ils sont faits pour mettre de la blancheur où il fait noir et froid,de la couleur où rien n'est distinct,ce sont eux qui tiennent le monde comme on s'accroche à une rampe,nous leur devons nos certitudes,nos délivrances,la forme même du corps qu'on donne aux aimés,et quoiqu'ils laissent toujours derrière eux,dans leur sillage une mort certaine,car prononcés ils sont hors de la vie,nous leur devons notre saleté de reconnaissance,et l'imprécis fardeau de ne jamais les comprendre là où il faut.

Et voyez les qui bavent sèchement dedans leur nostalgie aux cheveux noirs,dedans leurs maladresses lorsqu'ils ont bu pour des expériences qui auraient dû changé leur façon de voir le monde,obliquement,regardez les, enveloppés dans leurs certitudes,linge sale aux épaules ,à la tête et la face qui dit que rien ne peut advenir si l'on ne s'est pas couché contre une femme,regardez les,comme ils avalent,bouffent leur saloperie de vie,celle qu'ils n'ont jamais interrogée,celle qui s'est glissée hors d'eux pour se mettre dans la position d'un tireur couché,regardez les comme ils se frappent la poitrine et se signent avec habileté quand leur nom est clamé,regardez les ces hommes,ces infections,ces purulents et qui vous entendent et qui vous attendent...

Le premier pas posé ,il l'est toujours dans la boue,celle de l'amour,de l'humiliation,du temps qui demande trop et trop vite,de la conscience qui est toujours sur ses gardes mais n'en laisse aucune trace,le premier pas vers l'autre, c'est toujours un faux pas,sachez le,n'allez pas à son commandement,reculez,restez sur place,n'allez pas de l'avant,l'avant c'est déjà un après avec des cendres un peu partout,des miettes dans un lavabo,des pleurs tant furieux qu'ils ne débordent pas,des lumières mal éteintes et qui font ciller par trop de fois ces paupières que l'ombre va boursoufler,puis lorsque tout est un poison quotidien qui nous brouille l'esprit déjà au pied du lit,il faut vite oublier de se souvenir,c'est une cochonnerie de plus qui veut encore nous abrutir.