Au jour le jour 148
L’homme qui habite la montagne
Passe la barrière
Que l’herbe a heurté
Appelle son chien
Comme il nomme l’ancolie
Foule les fougères
Avec se pas et son monde clandestin
Celui là
Toujours le même
Qui rit qui pleure
Qui fait le fou
Le voilà en arrière
De quelques années
Il perle d’une gloire ancienne
Touche à la photographie
Boit du vin
Tiré d’hier
Aux foudres qui sentent l’avoine
Puis soul
Du vivre et du lever
Il rêve
D’aller plus loin
Et serre contre lui
Son enfant qui se retient
De parle haut…
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