Au jour le jour 126

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Et tant de lunes froides en moi-même assemblées, tel le froment au pain dans d'ignobles relais, quand d'un air rassurant les doublures se nouent, au fil étroit  de vivre tout en restant debout, c'est un monde délivré qui est le précurseur, de nos aïeux fidèles à nos nobles attitudes, des filets à venir qui sont tout en hauteur, et de voir les étoiles en vapeurs livides, dans le sacre du ciel c'est comme un corps liquide tout de noir sirupeux, qui s'évapore des terres dans l'air édulcoré où vont les morts adroites répandues   çà et là en d'immenses clairières, qui ne pourront pas même retenir les sorcières, et les sabbats du monde sont comptés à nos flammes, on s’arrête aux ornières, les fées en sont absentes, elles s'absolvent en prières, et nous, nous restons là comme en désarmement de toutes nos chères amours dans du ressentiment.

La droite moussue du ciel est drue,impure, les fratricides humains autant que l'absolu y sont, cette matière première qui n'est dévolue qu’à l'homme et à la femme n’est plus la vie, ce sont des voleurs d'horizons qui n'ont d'autres valeurs que la mouvance des époques mortes, ils en   oublient l'objectif décennal qui est un de dossier complet sur  l'époque des impositions et des nuages, quand dérivent sur l'horizon les nymphes chargées d'orages où attendent des vieux qui expirent, les exhalaisons des aurores sont des relents de pouffiasseries qui datent , sans sens, c'est là aussi que des opérateurs font des offres aux marquises afin qu'elle s'abandonnent sur des sofas à des fins circulaires, la lumière toute contenue des abandons ne profite à personne ,frissonne de friselis,et chacun se contente d’une petite période d'allaitement, c'est un enjeu et une commande que de porter des pantoufles de vair en saison de vaines circonstances, je dis ceci à des demoiselles dont l'esprit s'accommode de chaque pays où les frontières sont couchées d'argent, et pour sortir du lot certaines rejoignent le gouvernement du vent et des arbres.

Je voulus pour toi une nouvelle emplette, un nouveau monde aux coordonnées internes, au moment des nouveaux lointains de la pluie et de l’hiver, je me suis enferré dans de l’insensé, j’ai pris  l'arbre et l’eau  en photo, et toi qu'as-tu tenté avec tes mains et qui m’aille ?

Riez, criez, aux sarcasmes des festivités des plus puissants, examinez leurs minutes, moi  je m'expose volontairement au sol froid, j'ai un livre dans les mains, mes passeports ne  sont pas collants, pas déchiffrables, je suis particulièrement riche de conversations, un jour je vous refuserais vos laisser aller, mon personnage  sortira d’un  hôpital fugacement en  insomniaque, et vous serez rongés par vos faces pleines de glousseries, évidées de leurs miracles.     

Esprit malade de toutes les perpétuelles lassabilités reconquises aux formes incertaines des ports de foire, à toi frère insalubre et inusable, dans tes veines est la source de vie, pierre efficace, vois, dis-moi où est ton sommeil, et où  l'as-tu  quitté ?

Parfois des lendemains frémissent aux pattes des  oiseaux, les simples ont des reflets décrits comme tels, les amours de série B sont tremblantes, et nous nous souvenons de ne pas nous être reposésde ce pape aux portes de la mort, dans le  chaos visible qui finit dans le sol et dans la ciel où chacun écoute sur une portée un  condamné et des bêtes meugler, ils sont tous deux à la limite des paroles confuses, elles nous disent leur  ressemblance, nous ne les aimons pas.

Je tenais à un fil, le fil est une épée qui divise le temps, le temps maudit les uns autant que les autres, crache sur le suivant, les suivants de taquiner le monde, le monde est un chat qui aime les grands espaces, et puis le tout finit sur le grand manège des  jeux liquides.