Au jour le jour 80

On peut gagner en vie humaine rien qu'en restant dans ce pays là, on y reste couché et les femmes qui vont toujours par paire, docte à nos façons de ne pas nous déplacer, viennent à notre rencontre. Elles se sont dépouillées de leur imprudence, et arrivent à nous dans d'exquises nudités, qui nous sont des suppléments d'existence. A nos côtés ,une fois les arrangements arrangés, elles s'offrent à nous dans des lyrismes de cour à haute voltige, à haut voltage, se mettent contre notre chair à la façon d'un animal soyeux, elles se tendent, instruites de ces tensions, nous ,on met des mots à nos bouches, de la salive, de petites mares  où flottent des insectes primaires, puis on rit, on cause, on fait les fous, on apprend l'un de l'autre, un corps se fait lourd, l'autre pas, on se constitue en un seul organisme, d'un traitement égal, quand le jour revient à ses premiers pas, les femmes sont rachetées par certains qui les ramèneront chez eux, si le propriétaire y consent, s’il n'y consent pas, c'est leur mère qui s'en approche pour un dialogue avec la bête.

Entre les tirets et les pointillés, je mets de la neige et ma consolation ,l'âge de ne pas être un doyen, mais victorieux contre les fées, quand je voulais intervenir au pas de charge contre les racoleurs joyeux ,mais ce qu'on aperçoit  c’est ce qui s’est agi dans l'enthousiasme de la dernière minute , ce qu'on n'aura pas  en un seul mot, je ne tiens pas au podium ,je mets tout ce qui est transversal, entraîné,  à ce point assez quotidien  du jour, je sais faillir à des indécisions, ne vais pas au gynécée ,je mets l’eau à mal ,avec  parfois des  liqueurs qui donneront aux carafes leurs éternuements sucrés, qu'il est dangereux ,éclatant  de savoir une  autre direction plus haute, en basse respiration ,et dans les hauteurs,  aller à des hommes qui vont  dans une autre gérance.

Avec la consistance de mouchoirs,  qui après de longues minutes ont été dans les liquides avec leurs fabuleuses queues ,nous  voulons être le donneur prémédité pour les gros lots,  les étranglements , les goulots aussi -.Je veille avec un doigt dans la bouche sur les peintures à qui nous faisons face, avec des yeux de supplicié, si nous le faisons  proprement, nos réveillons en naissances sont des  attractions de plans et de recoins ,des humanités presque parfaites,  un heureux  élan à des  lèvres démodées qui pourraient nous  tenter, mais nos finances, pour aller  à des fins guerrières sont basses, de dire celui des deux qui va dans une difficulté au chapitre des codes et des lois ,c’est suffisant , je me mets d’est  en ouest et du point zéro., au point nommé, celui  qui va de janvier à décembre avec ses dents et ses serrures.

Bien qu'ils soient timides, les hommes ont des fâcheries, des vacheries qui les endorment à leur première fragilité, ils font des allusions sur le n'importe quoi ,revendiquent  qu'on verse aux secrétaires des  disques et  des méduses  accomplies, si entre les jambes nous les glissons avec  cette façon  de violence aux  puissantes odeurs, et les mêlons  à l'eau qui a des dispositions ,une vie pour  rendre résistant les maigrichons ,ceux qui  ont  des clauses propres à leurs occupations, en chantant qu'ils vont toujours sous les  boisseaux du soleil, et que chacun de ces mêmes  voudra commenter la lutte indispensable qui va de l’un à l’autre, sans faire le malin et l'accueillir dans sa maison.