Au jour le jour 69

Ma destinée est arbitraire, entre la douve et la doline, entre la grenade et le muscat, entre la soif des marges et celles des sommets. A chaque chose qui se découvre avec ses troubles faces et ses hampes, j’adjoins le nom de mes primitives géologies, celles où les astres sont dégagés de cette préhistoire ardente, quand les hommes leur donnaient le nom des frères absentés pour des glorioles, des parricides. Dans l’épouvantable tintamarre de vivre , j’ai édifié des ventres creux ,des espaces en démesures à la faveur d’un monde qui ne s’en servira que lorsqu’il aura la bouche béante, pour bouffer sa langue primitive qui va à la dépression et à la dépréciation des choses, des objets convoités ,des sexes qui vont l’un vers l’autre dans les panoramas des discordes lassantes, avec leurs têtes d’épingles .Je vise à me charger d’ans pour d’idéales et nerveuses ruptures, pour de l’éphémère, le calme des syllabes dites dans le clair obscur de ces alcôves peintes dans un vieux siècle , pour des chansons basses et sans valeur.

A ces préférences vont mes actes et mes inclinations, ma réceptivité .Il y a des signes qui témoignent des grandes questions que je me pose dans mon microcosme d’être ,l’une d’elle consiste à la santé des glandes et du souvenir, une autre prête à savoir s’il faut faire jaillir de la liqueur de son cerveau, je ne parle pas des suivantes, elles schlinguent tant elles sont d’insistance, ne les voici donc pas .Que d’imparfaites productions pour en arriver à pensées qui schlinguent et la morosité et le marasme.