Aphorismes

Aphorismes 195

Mon âme est en subtile expansion de n’être pas.

M’est hostile tout se qui s’érige en dehors de toute réflexion, et fait figurer la vie comme une étincelle et non une éclaircie.

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Aphorismes 194

Entre l’essai et la réussite, une poudrière, exploits et louperies tournent deux  autour de l’insuffisance à pénétrer les hommes, autant que les occasions si souvent mal représentées, puis suppléent à ces insuffisances en s’engageant dans du  n’importe quoi.

L’ennui ne m’a pas mené aux moribonderies d’un esprit malade de se savoir loin de l’essentiel, mais j’ai retenu de lui l’avis sur la vie, et j’en suis resté là.

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Aphorismes 193

Pour avoir été mélancolique plus que je n’aurais dû, je n’ai pas su disposer de ces ingéniosités de la tristesse lorsqu’elle nous met dans les bras des filles, et que forcément nous ne voulons plus relâcher.

J’ai mis mon sérieux au service d’une douleur et d’un repentir verticaux, axes premiers de mon existence vouée à des rendez vous gâchés par trop de sérieux, à des retenues prométhéennes.

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Aphorismes 192

Nous devrions nous rencontrer dans le désir de n’être plus, et différer nos existences dans l’illusion d’un autre devenir.

Au demeurant je suis resté un enchaîné souffrant de l’éclat de toutes les tromperies, au restant, il me demeure l’étonnement de m’être retenu d’en finir.

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Aphorismes 191

Dans la perfection et la lumière glauque des cathédrales, il me semble qu’être vivant, c’est détourner  la vulgarité de tous vers les lieux où l’homme prie et s’arrange avec ses morts.

La souffrance est une intimité qui échappe à toutes les restrictions posologiques et recouvre notre lucidité, jusque dans le désir de rester dans l’ivresse d’un devenir embaumé de dégoût.

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