Mon détachement fait suite à mes vacillations, celles qui me sont venues quand je me voulais dense, sans me rapprocher de quelque lumière que ce soit.
Il y a toujours un temps pour nous révéler et réveiller à la beauté, ce temps est brutalité sitôt qu’il disparaît dans les frémissements d’une marche forcée ou d’un forfait.
J’ai goûté à la dignité, celle de la rêverie et du songe, quand tout ce qui était vulgaire s’alanguissait aux tropiques du sang.
Lorsqu’on a sommeillé quarante ans durant peut-on sourire, inoculé d’amertume, ou doit-on gagner en nouvelle fainéantise, celle de se taire, autant que celle de se détacher de tout ?
Penser, c’est se révéler être ,et en étant nous sommes portés à des connaissance, celles qui sont oiseuses, ainsi que celles qui mènent à la lucidité.